Fabrizio Del Dongo
Genius
Vota

Concetti Chiave

  • Voltaire avait un caractère complexe, marqué par des contradictions entre enthousiasme et haine, ainsi qu'un désir de vivre en riche épicurien tout en suivant de près ses intérêts financiers.
  • Ses rapports avec d'autres écrivains étaient souvent teintés de jalousie et de critiques acerbes, notamment envers Montesquieu, Buffon et Rousseau, bien qu'il pouvait être complaisant envers ceux qui pouvaient lui être utiles.
  • Il manifestait une grande complaisance et égoïsme dans ses relations personnelles, souvent exagérant ses maux pour attirer l'attention, tout en pouvant être généreux et fidèle envers ses amis et maîtres.
  • Voltaire était passionné par la justice et la vérité, consacrant temps et argent à la défense des opprimés et à la réhabilitation des victimes d'injustices, devenant ainsi un champion de l'humanité.
  • Il s'est engagé activement dans des enquêtes pour réhabiliter des victimes de l'intolérance religieuse et des erreurs judiciaires, publiant des œuvres comme le Traité sur la Tolérance pour lutter contre l'injustice.

Indice

  1. Aspects contradictoires de son caractère
  2. Rapports avec les autres écrivains
  3. Complaisance et égoïsme
  4. A la recherche de la vérité et de la justice

Aspects contradictoires de son caractère

Voltaire avait un caractère très complexe car chez lui tout devient matière de penser et de réfléchir. D’autre part il a vécu dans le Siècle des lumières où la raison l’emportait sur tout.
Il était nerveux et contradictoire; il se laissait prendre per l’enthousiasme et par des formes de haine.
Il voulait non seulement être indépendant, mais avoir aussi toutes ses aises et vivre en riche épicurien. Ainsi suit-il de très près ses intérêts dans toutes sortes d’affaires et de spéculations. Dans ce but, il suffit de lire toutes les lettres qu’il a envoyées depuis Ferney à ses hommes de confiance restés à Paris: il s’agit souvent des grands seigneurs à qui il a prêté de l’argent et qui ne paient pas

Rapports avec les autres écrivains

Il vaniteux, dénigreur des plus grands de ses contemporains car il est jaloux de leurs succès. En effet, ses lettres et beaucoup de ses œuvres sont remplies de pointes, de critiques rancunières, de dénigrement injuste à l’égard de Montesquieu, de Buffon ou de Rousseau. Peu charitable, vindicatif et même cruel à l’égard de ses ennemis (Rousseau pendant très longtemps), il sait être souple et complaisant auprès tous ceux qui peuvent le servir.

Complaisance et égoïsme

Par exemple, il a été très complaisant envers R.P. de la Tour pour pouvoir entrer à l’Académie Française et il a abusé de la même complaisance de ses protecteurs comme le maréchal de Richelieu, pour rentrer dans les faveurs de la Cour. A ses intimes, il laisse entrevoir un très grand égoïsme. Par exemple, à Madame du Deffand, il parle de ses souffrances physiques et de sa mauvaise santé qu’il exagère pour se rendre intéressant et il lui écrit: «Digérez, tout est là!».
Malgré cela, il sait être généreux et bon ami. Envers ses maîtres et ses amis il est très connaissant et fidèle. Dans une longue lettre à sa nièce, madame Denis, il fait le comte des gens des lettres à qui il a rendu des services et qui l’ont payé en ingratitude.

A la recherche de la vérité et de la justice

Passionné de justice et de vérité, il a donné pour elles une partie de son temps e de son argent et il a fort risqué pour elles. La foule voyait en lui le défenseur des opprimés, le vengeur des innocents, le champion de l’humanité. Déjà vieillard il n’hésite pas a faire des enquêtes. En effet, en payant de sa personne, il a fait réhabiliter les victimes de l’intolérance, ou tout de même leur mémoire:
• Calas, négociant de Toulouse, de religion protestante, accusé d’avoir assassiné son fils qui allait se convertir au catholicisme, condamné à la mort sur la roue
• Sirven, un protestant de Castres, accusé d’avoir noyé sa fille, laquelle, disputée à sa famille par des influences fanatiques, mise de force dans un couvent et devenue folle, s’était jetée dans un puits
• Il proteste encore contre le supplice atroce du tout jeune chevalier de La Barre d’Abbeville, condamné par manifestations antireligieuses à être décapité et puis brûlé
Ce fut, dès lors, la chasse aux erreurs judiciaires pour sauver ou réhabiliter d’honnêtes familles. Il faut rappeler le cas de Lally-Tollendal, accusé d’avoir capitulé à Pondichéry et enfermé à la Bastille 19 mois sans être interrogé, déclaré coupable de haute trahison et décapité.
En publiant le Traité sur la Tolérance, Voltaire a transformé Ferney en officine de pamphlets e il a conduit durement la lutte philosophique contre l’intolérance et l’injustice

Domande e risposte

Hai bisogno di aiuto?
Chiedi alla community