Concetti Chiave
- Sartre argues that existentialism is a form of humanism, emphasizing that existence precedes essence, meaning humans define themselves through their actions and choices.
- Existentialism posits that without a preconceived essence or divine framework, individuals are free and fully responsible for their own existence and the values they choose.
- The doctrine stresses action and engagement, asserting that humans are defined by their actions rather than inherent qualities, which can cause existential anxiety due to the weight of responsibility.
- While existentialism begins with the certainty of the individual's consciousness, it also acknowledges the reality and influence of other people, countering the notion of isolation.
- Sartre's existentialism rejects determinism by asserting that individuals have the power to reject external constraints and redefine their circumstances, though the freedom of others can limit one's own freedom.
"L'existentialisme est un humanisme"
Sartre se propose de montrer que l’existentialisme est un humanisme.
On peut distinguer deux types: l’existentialisme chrétien et l’existentialisme athée (Heidegger ou Sartre). Le point commun de ces approches diverses est leur adhésion à l’idée selon laquelle l’être humain se définit par le fait que l’existence précède l’essence.
Cela signifie qu’il n’y a pas de concept d’homme préétabli auquel je pourrais et devrais me conformer.
L’homme n’est d’abord rien. Il ne sera qu’ensuite, et il sera tel qu’il se sera fait. De là le premier principe de l’existentialisme: l’homme n’est rien d’autre que ce qu’il se fait.
Pour les objets c’est l’inverse. Sartre prend l’exemple du coupe papier ; il existe un concept de coupe papier qui définit une certaine utilité, une fonction précise de cet objet. C’est son essence, ce qu’il est. Cette essence précède son existence: on va construire cet objet, le faire venir à l’existence, de manière à ce qu’il réponde à cette fonction. Et il n’évoluera pas.
Si l’homme n’est rien d’autre que ce qu’il se fait, premier principe de l’existentialisme, alors, l’homme devient entièrement responsable de ce qu’il est. De plus, il est responsable de tous les hommes. En effet, faire un choix, c’est implicitement dire que ce qui est choisi a une valeur, et une valeur pour tous les hommes: en me choisissant, je choisis l’homme. Notre responsabilité est donc absolue, dans l’Existentialisme est un humanisme, ce qui engendre l’angoisse chez l’homme.
L’existentialisme sartrien prend pour point de départ que Dieu n’existe pas. De ce fait, il n’y a plus de nature humaine, il n’y a plus de normes morales, plus de bien ni de mal a priori. En effet, il n’y a plus d’intellect suprême qui ait pu forger ces notions. C’est à l’homme de décider ce qui est bien, ce qui est mal, et ce que doit être l’homme.
Ou encore: nous sommes seuls, sans excuses. C’est ce que j’exprimerai en disant que l’homme est condamné à être libre.
On voit alors pourquoi l’existentialisme n’est pas un quiétisme : loin de paralyser l’action, je dois m’engager. L’homme n’a de réalité que dans son action. L’homme n’est rien d’autre que la somme de ses actes, de sa vie. C’est là une doctrine peu consolatrice envers l’homme qui a raté sa vie. Si j’ai raté ma vie, je suis responsable de cet échec.
L’existentialisme n’est pas un individualisme; il part simplement de la vérité du cogito, le « je pense donc je suis » cartésien, parce qu’il s’agit d’une proposition certaine. Mais le cogito inclue non seulement l’expérience de la conscience qui se saisit elle-même, mais qui saisit aussi la certitude de l’existence des autres consciences. Avec l’existentialisme, l’homme n’est pas enfermé dans sa subjectivité, mais dans le monde de l’intersubjectivité.
L'existentialisme de Sartre s'oppose ainsi au déterminisme qui stipule que l'homme est le jouet de circonstances dont il n'est pas maître. Sartre estime que l'homme choisit parmi les événements de sa vie, les circonstances qu'il décidera déterminantes. C'est à dire, il a le pouvoir de'néantiser', autrement dit de combattre les déterminismes qui s'opposent à lui.
Selon Sartre, l'unique aliénation à cette liberté de l'homme est la volonté d'autrui. Ainsi fait-il dire à Garcin dans Huis clos «L'Enfer c'est les Autres».
Domande da interrogazione
- Quel est le principe fondamental de l'existentialisme selon Sartre?
- Comment Sartre définit-il la responsabilité de l'homme dans l'existentialisme?
- Pourquoi l'existentialisme n'est-il pas considéré comme un quiétisme?
- Quelle est la position de Sartre sur l'existence de Dieu et ses implications pour l'humanité?
- Comment l'existentialisme de Sartre s'oppose-t-il au déterminisme?
Le principe fondamental de l'existentialisme selon Sartre est que l'existence précède l'essence, ce qui signifie que l'homme n'est rien d'autre que ce qu'il se fait.
Sartre affirme que l'homme est entièrement responsable de ce qu'il est et, en choisissant pour lui-même, il choisit pour tous les hommes, ce qui rend sa responsabilité absolue.
L'existentialisme n'est pas un quiétisme car il ne paralyse pas l'action; au contraire, il exige que l'homme s'engage, car il n'a de réalité que dans son action.
Sartre part du principe que Dieu n'existe pas, ce qui implique qu'il n'y a pas de nature humaine prédéfinie ni de normes morales a priori; c'est à l'homme de décider ce qui est bien ou mal.
L'existentialisme de Sartre s'oppose au déterminisme en affirmant que l'homme choisit les circonstances qu'il juge déterminantes et a le pouvoir de combattre les déterminismes qui s'opposent à lui.