Realisme

Le réalisme

Dans les années 1830, parallèlement au triomphe du romantisme se développe une nouvelle façon de penser qui revendique la liberté de représenter la société telle qu’elle est. Ce mouvement artistique et littéraire introduit les thèmes du quotidien et les classes populaires en les traitant avec objectivité et sincérité. Alors que le romantisme bat son plein, deux auteurs se démarquent partiellement de la vision du monde proposée par les romantiques: Stendhal et Balzac. Ils ouvrent la voie au réalisme.

Le réalisme se caractérise par la recherche documentaire préliminaire que les écrivains mènent pur décrire avec précision les vies de leurs personnages; mais le réalisme recherche aussi l’esthétique du style.

Stendhal (1783-1842)

Son enfance est marquée par la rébellion
Il élabore une haine de l’Église et de la monarchie
Son premier grand roman, “Le Rouge et le Noir” paraït en 1830.
Il est le précurseur du roman modern
Il se démarque de l’école romantique par l’analyse qu’il fait de la psychologie de ses personnages
Il élabore le “Beylisme”, qui consiste en la double exaltation de l’identité propre et des sentiments humains
Ses romans valorisent l’égotisme, c’est-à-dire le “cult edu moi”, et la recherche de bonheur
Narrateur anonyme et ironique
Le rouge et le noir – Le rencontre entre Julien Sorel et Madame de Rénal
Le Rouge et le Noir raconte l’évolution sociale de Julien Sorel, un jeune homme pauvre mais cultivé et ambitieux.
“Le rencontre entre Julien et Mme de Rénal”est un texte que se situe au début du roman alors que Julien se présente au domicile des de Rênal pour une place de précepteur. La rencontre, inattendue, donne lieu à une confusion d’identité qui sera à l’origine des sentiments de Madame de Rênal : elle prend d’abord Julien pour une jeune fille tant sa douceur la marque, elle craignait un être brutal et sévère envers ses enfants.

Honoré de Balzac(1799-1850)

L’entreprise littéraire de Balzac est considérable: il veut brosser un vaste tableau de l’humanité, avec ses 91 romans écrits, qui mettent en scène plus de 2000 personnages. Ils permettent de faire de “La Comédie humaine” un ouvrage unique, qui fournit une analyse des forces sociales et de leur évolution dans la société et dans le temps.
Balzac se situe à mi-chemin entre le romantisme et le réalisme. Son œuvre romanesque représent le monde dans sa réalité historique et sociale.
Le narrateur, omniscient et omniprésent, et les interventions, finissent de donner au lecteur l’ensemble des connaissances sur l’histoire comme dans la littérature réaliste des décennies successsives.

Le Père Goriot – La Pension Vauquer

Le Père Goriot est un roman que fait partie de “La Comédie humaine”.
“La pensior Vauquer”  est un texte extrait du roman le Père Goriot. L’auteur fait la description de la pension de Madame Vaucquer où habite le père goriot et une bonne partie des personnages du roman. Le roman s’ouvre sur la descriptions du quartier, de l’immeuble et de l’intérieur où ils vivent. La description de la pension se fait de haut en bas. Cette description illustre aussi la théorie Balzacienne selon laquelle les lieux et les hommes sont intimement liés: les lieux conditionnent les hommes et les hommes conditionnent les lieux.

Gustave Flaubert (1821-1880)

Il est le chef de file du realism
L’œuvre de Flaubert, sortout à ses débuts, est insipirée des thèmes romantiques: goût por le fantastique et l’exotisme, exaltation épique et des sentiments
Mais il est réaliste: par l’objectivité et son détachement de l’intrigue en observator passif, il fait un énorme travail de documentation, et pour les thématiques qui couvrent l’ensemble de la vie parisienne et provincial.
Flaubert est célèbre pour lire à haute voix ses textes afin d’en trouver la forme parfaite.
Il travaille beaucoup sur les sonorités, le rythme de la phrase et l’équilibre pour créer la beauté.

Madame Bovary – la mort d’Emma Bovary

Madame Bovary, roman majeur de Flaubert, est jugé par un tribunal pour immoralità et offense à la pudeur. Il raconte l’histoire d’une jeune femme de province qui se rifugi dans un monde irréel fait des rêveries romantiques, et d’illusions sociales pour ne pas affronter une réalité considérée médiocre. Flaubert fait un retrait volontarie de la société et traite de façon objective les psychologies de ses personnages.
“La mort d’Emma Bovary” est un texte que fait partie de le roman “Madame Bovary”. Accablée par les dettes, Emma cherche en vain l’aide de ses deux amants mais ceux-ci la délaissent. Définitivament déçue par la vie, elle prend de l’arsenic pour mettre fin à ses souffrances.