Réalisme: Stendhal, Balzac e Flaubert

Réalisme

Il émerge à la fin des années 1820 et on trouve des textes théoriques et une vaste production romanesque par Stendhal, Balzac et Flaubert, mais il concerne aussi le théâtre, la peinture et la photographie. C’est une réaction contre le romantisme sentimental, le Réalisme s’efforce de donner une représentation fidèle de la société de l'époque de la Restauration et il traite de l’homme ordinaire qui est conditionné par le milieu, la condition sociale et le métier, on peut dire que sont l’argent l’argent et le désir de paraître qui domine ces romans. On a des examples avec Stendhal et son héros Julien Sorel de le Rouge et le noir, il est un jeune homme qui désir seulement entrer dans haute société. Puis on trouve Fabrice Del Dongo de La Chartreuse de Parme qui aussi veut améliorer sa situation. Balzac se nomme l’historien de la société et montre à travers Eugène de Rastignac la société parisienne et comment l’argent ruine les rapports familiaux. En effet, elle est victime de l’avarice d’un père. Enfin Flaubert et Madame Bovary, il y a l’écart entre les rêves et la réalité de la vie et la protagoniste sera victime de son incapacité de vivre pleinement sa vie. L'écrivain s’occupe de la revanche sociale de la bourgeoisie, décrite comme une incarnation de l'étroitesse.

Stendhal

Henri Beyle est né à Grenoble, fasciné par la vie militaire, il rejoint l'armée militaire de Napoléon en Italie, ce pays devient son inspiration et en 1814 il s’installe à Milan. Il retourne à Paris où il fréquente les salons et sous Louis-Philippe il commence une carrière diplomatique. Ses écrits sont en grande partie autobiographiques, il se juge et s’analyse. Il a le goût pour les introspections et les explications psychologiques, mais déteste les éléments artificiels. Son art de vie se déroule autour de: la quête du bonheur et le culte de moi, pour la quête sont nécessaires le sens de la psychologie et le sens de la logique.
Il est le premier romancier réaliste, il prétend donner un reflet authentique de la société, s’inspirant de faits différents, refusant les longues descriptions et dialogues. Il utilise ses personnages comme ses aspirations personnelles et il ne supporte pas la bourgeoisie.
Il est caché dans les points de vue des personnages, donc de temps en temps il intervient. On parle avec lui de réalisme subjectif, son personnage se fait toujours le porte parole de son auteur. Pour ses œuvres il prend inspiration de faits chroniques, donc il mélange la réalité avec l’imagination.
Le Rouge et le Noire est probablement inspiré d’un procès célèbre à Grenoble en 1827, publié dans la Gazette des Tribunaux. C’est un roman psychologique et des mœurs ou la société de la Restauration apparaît dans toutes ses classes sociales et il manifeste ses idées anticléricales et anti bourgeoisie. Stendhal reporte à Julien sa manière d’entendre la vie, qui prend le nom de beylisme: tous les hommes sont fait pour être heureux et la vie est une chasse au bonheur, sans soumission aux conventions sociales. L’homme donc s’agit d’un individualisme exaspéré, appelle égotisme.
En 1826, Julien Sorel entre comme précepteur de M. de Rênal, il fait son éducation sentimentale en séduisant Mme de Renale, mais leur intrigue est dénoncée. Donc il part pour faire ses études au séminaire de Besançon ou le directeur le fait engager comme secrétaire chez le marquis de la Mole à Paris. Ici il s’initie à la haute société et a une relation secrète avec la fille du marquis, qui à la fin consent le mariage et lui donne un brevet de lieutenant. Mais Mme de Rênal écrit un lettre au marquis pour denince Julien, qui lui tire un couple de pistolet. Dans la prison il reçoit des visites par elle, les deux amants trouvent leur bonheur mais Julien est process et elle meurt trois jour après.
Dans la première rencontre on trouve Julien qui se présente à Mme de Rênal et elle très surpris, parce qu’elle croit que ce précepteur était sale et mal vêtu. Et dans Le procès de Julien il acquirent une dimension héroïque en masquant l’hypocrisie, il dit tout ce qu’il a dans le cœur, l’avocat général aspirait aux faveurs de l’aristocratie et les femmes sont toutes en larmes.
La Chartreuse de Parme raconte l’histoire de Fabrice Del Dongo, qui veut suivre Napoléon à Waterloo. A son retour il se réfugie dans le duché de Parme sous la protection de sa tente, la Duchesse de Sanseverina. Le Comte Mosca pousse Fabrice vers la carrière ecclésiastiques, mais le jeune homme fait passer la quête du bonheur sur sa carrière. Il est emprisonné dans la Tour Farnèse, où il découvre son véritable amour pour Clélia Conti, la fille du gouverneur de la prison; elle l' aide à éviter, mais elle ne veut voir et s'épuise avec un vieux marquis. Sanseverina épouse le Comte Mosca et quitte Parme. Fabrice reprend la carrière ecclesiastique et revoit Clelia dont il a un enfant, à la fin il se retire à la Chartreuse de Parme.

Honoré de Balzac

Il achète une imprimerie parce qu’il n’a pas de succès, il a de lourdes dettes et donc écrire est indispensable. En 1832 il a une correspondance avec Mme Hanska, qui en 1850 devient son épouse. En 1842 donne le titre de La comédie humaine à son roman, s’inspirant à Dante, ici il décrit la bourgeoisie qui s’est approprié du pouvoir politique. Il veut classifier ses personnages comme des espèces animales, pour ce qui concerne le milieu, le lieu d'habitation et le métier. Puis il regroupe ses romans en trois groupes:

1. les études analytiques: qui recherchent des principes;
2. les etudes philosophiques: ou il développe la thèse qu’une vie de passion e t de plaisir et aussi douloureuse que le vice et la douleur, l'homme devrait préférer une vie calme et tranquille;
3. les études des mœurs: qui regroupent ses romans plus réalistes et analysent les scènes de la vie privée, parisienne et politique.

Ses personnages sont dotés d’une énergie sans bornes, leurs passions sont dévorantes et dans le monde il peuvent triompher ou être anéantis, ils font leur retour dans autres romans.
La comédie humaine dénonce l’hypocrisie, il écrit l’histoire oubliée celle des mœurs, sa méthode est réaliste et repose sur l’observation, mais elle ne se sépare de l’imagination et passe à travers d’un filtre personnel. Les hommes sont influencés par le milieu, donc il y a un rapport entre les animaux et l’homme, mais l'humanité est plus complexe. Sa vision du monde est pessimiste, la société est une jungle où triomphe l'égoïsme, les pires parvenus font fortune, qui veut rester pur est destinée à l'échec, qui renonce à ses idéaux successifs.
La description joué un rôle explicatif des personnages, en effet il y a une symbiose entre eux et le lieu où ils vivent.
Le Père Goriot commence avec la description du Quartier latin où se trouve la pension Vauquer qui est faite comme s’il avait utilisé une caméra, il fait la même chose en Eugenie Grandet. L'immoralité et l’hypocrisie dominent l’affirmation individuelle, les justes sont persécutés et la société est pleine de parvenus sans scrupules.
Dans La pension Vauquer il y a une description du Paris populaire, puis de la rue Neuve-Saint Geneviève et enfin de la pension, qui est la toile de fond ou tous les personnages bougent et font leurs manèges, elle a une salle a manger sale avec des meubles ruinée.
Eugénie Grandet est la figure centrale du roman, victime de l'avarice de son père, de l’ambition de son cousin Charles et objet d'intérêt pour les hommes. Son père passe toute sa vie à accumuler de l’argent mais dans sa maison fait seulement des victimes. L’argent est le protagoniste du roman, Eugénie peut contredire la loi de l’accumulation de son père avec la loi de la charité et de la générosité dans l’espoir d’une récompense dans l’au-delà.

Gustave Flaubert

Il est né à Rouen et quand il est très jeune fréquente l'Hôtel-Dieu ou son père était médecin, ça lui laisse le goût pour la science mêlé à une tristesse. Il entretient une relation avec Louise Colet. Il met en évidence dans ses œuvres l’observation rigoureuse et au déterminisme psychologique et il veut étendre la méthode de la biologie à la psychologie. Une caractéristique de ses compositions est la succession des tableaux unis par le joint, il croit que l’artiste doit créer la beauté.
Dans Madame Bovary il utilise l’objectivité impersonnelle, ses personnages manquent d'héroïsme, sont vulgaires et médiocres. Il veut être objectif en faisant un compte-rendu impersonnel d’événements sans commenter. La description est minutieuse comme celle de Balzac, l'événement est suggéré indirectement par la description, fait par l’alternance de point de vue, qui représente la conscience de personnages. Le narrateur n’est pas omniscient.
Madame Bovary s'inspire du fait divers: Eugène Delamare, se remarie avec une jeune femme, qui desir vivre dans le luxe, a deux amants et en 1848 se suicide, Delamare meurt peu apres, il decrit la vie quotidienne de Yonville.
Dans le roman , on trouve Charles Bovary , qui épouse Emma Rouault, elle rêve d’un monde différent à cause de la lecture sentimentales et romantiques de son adolescence. Elle découvre l’existence de ce monde, quand elle participe à un bal au château de la Vaubyessard, mais le retour au quotidien lui porte une crise dépressive. Les deux partent pour yonville, où ils connaissent Homais et leon qui quitte la ville pour Rouen. Emma a une nouvelle crise dépressive, elle rencontre Rodolphe et les deux deviennent amants. Une soir Charles port sa femme à l’opera, ou elle revoit Leon. Abbandonné par tous les deux elle vole de l’arsenic et s’empoisonne, Charles se laisse mourir et Berthe va vivre chez une tante.
Ici manque un précision temporelle, en effet la seule date est le lundi 4 septembre de 1843, qui signe la fuite d’ Emma et Rodolphe. L'âge des personnages n’est pas défini, les lieux sont Rouen, Yonville et Tostes, mais les espaces plus importants sont dans les rêves d’Emma. Il traite d’une crise conjugale, la maladie nerveuse d'Emma et la marche vers la mort. Le romance scandalise, et subit un procès pour immoralité, accuse contre la religion et la morale publique.

Les personnages

Emma, élevée dans un couvent, est une lectrice sans esprit critique, elle refuse le réel et rêve de retrouver la vie décrite dans ses lectures romanesques. A travers d’elle Flaubert critique le livre a la mode, des lectures artificielles qui donnent une fausse idée de la réalité. Elle donne sa bebe a la nourrice. La rencontre avec Rodolphe est déterminante, elle découvre le plaisir sexuel et en même temps se sent pleine d'enthousiasme. Au même temps on assiste à sa dégradation, elle n’est pas vraiment amoureuse de Leon, mais reconstruit le personnage pour en faire l’amant idéal. Le suicide est sa dernière étape et la mort une liberation.
Charles, faible, domine par sa mere, est un homme de la campagne, qui aime vraiment sa femme et sa fille. Mais pour Flaubert représenter un objet d’ironie, qui lui décrit comme un nullité. Un jour, il découvre les lettres d’Emma et se laisse mourir d’amour.
Leon, comme Emma a le désir d'évasion et insatisfaction. Son amour reste silencieux et secret avant son départ pour Paris. Ou il est tenté par la vie de bohème et finit par s'intégrer dans la vie provinciale.
Rodolphe, décide de séduire Emma, il calcul tout donc est irrité de voir elle trop suivant. Quand Emma lui propose de partir, lui prépare une lettre de rupture qui cache sa profonde misère affective.
Dans les deux rêves, on trouve la différence entre Emma et Charles au travers de leurs rêves. Lui pense à sa fille qui grandit, travaille et épouse un homme qui la rend heureuse.
Emma est au galop d’un cheveux vers un nouveau pays, un soir elle arrive dans un village et habite un maison au bord de la mer.
Dans la mort d’Emma, elle se trouve sur le lit dans sa chambre, avec le prêtre, Charles, Félicité et M. Canivet. Elle demande son miroir et sent l’Aveugle chanter et à la fin elle meurt.