Concetti Chiave
- André Gide était un écrivain anticonformiste, connu pour sa lutte contre les conventions sociales et ses engagements sociaux, notamment contre le colonialisme.
- Gide a reçu le Prix Nobel de littérature en 1947, récompensant son influence et sa contribution à la littérature mondiale.
- Il a activement participé aux débats idéologiques de son temps, remettant en question les dogmes religieux, politiques et moraux.
- Le "gidisme" prône la sincérité et la liberté, rejetant les mensonges et favorisant une écriture limpide et sobre.
- Gide a refusé les avant-gardes artistiques, comme le dadaïsme et le surréalisme, et a innové avec la structure ouverte dans "Les Faux-Monnayeurs".
André Gide a été un écrivain anticonformiste qui a lutté contre les conventions sociales et les limitations morales imposées à l’individu. Il nait dans un milieu protestant. Gide n’a jamais renoncé à l’engagement sociale. Il se lance dans la lutte contre le colonialisme. Il reçoit aussi un Prix Nobel en 1947.
Gide a pris part à beaucoup de conflits idéologiques et moraux de son temps et il a remis en cause la religion, la politique et la société entière. En fait, sa personnalité complexe le fait douter de tous les dogmes de la religion, de la politique ou moraux ; il n’a jamais su choisir entre la foi catholique et la foi protestant. Il a été attiré par le communisme et a refusé ouvertement la dictature de Staline, le fascisme et le nazisme.
Le « gidisme »
Gide traite une abondante variété de thèmes qui trouve son unité dans la présence constante de l’auteur car Gide a créé un système de la sincérité que l’on appelle le « gidisme ». Son œuvre est dominée par la haine du mensonge et pour une exigence de sincérité. Il s’agit d’une apologie de la franchise et de la liberté. L’écriture gidienne reste limpide, sobre, en un mot classique. Il refuse les avant-gardes comme les dadaïstes et les surréalistes. Gide est l’initiateur de la structure ouverte, qu’il expérimente dans Les Faux-Monnayeurs.