Concetti Chiave
- Diderot a joué un rôle clé dans le siècle des Lumières, s'opposant à l'absolutisme et prônant des réformes modérées dans un cadre monarchique.
- Il admirait des souverains comme Frédéric II de Prusse et Catherine II de Russie, qui soutenaient les philosophes français et offraient un modèle de despotisme éclairé.
- Philosophiquement, Diderot évolua du déisme au panthéisme, développant un matérialisme panthéistique qui remettait en question le libre arbitre et prônait une morale sociale.
- Il croyait en la bonté naturelle de l'homme et en la valeur de la société, encouragée par l'altruisme, la solidarité et l'entraide, en contraste avec Rousseau.
- En tant que directeur de l'Encyclopédie, Diderot visait à structurer les connaissances humaines et à défier l'intolérance, publiant des articles controversés pour l'Église et la monarchie.
La philosophie de Diderot
Diderot a manifesté ses idées philosophiques, dans ses ouvrages personnelles et dans la direction de l’Encyclopédie.
En tant que « philosophe du siècle des Lumières » au sens spécial du mot au XVIII siècle, il a uni ses efforts à ceux de Voltaire et des Encyclopédistes pour la lutte contre l’absolutisme. Il a été, comme la plupart d’entre eux, modéré et partisan de réformes dans le cadre monarchique. Comme eux, il voulait la fin des abus et la liberté de penser ; comme eux, il aurait aimé un roi détaché des préjugés religieux et sociaux, favorable au progrès des lumières et, comme Voltaire, il trouvait son idéal en la personne royale de Frédéric II de Prusse et en la personne impériale de Catherine II de Russie.
En tant que philosophe proprement dit, Diderot a été déiste, puis panthéiste et enfin il a amalgamé ses idées assez peu cohérentes en une sorte de matérialisme panthéistique qui détruisait le libre arbitre, par conséquent l’obligation morale et ne laissait de possibilité qu’à une morale sociale. Il tendait à croire, comme Rousseau, l’homme naturellement bon ; mais, contrairement à Rousseau, il tenait la pour bienfaisante, conseillère d’altruisme, de solidarité et d’entraide. Ses ouvrages de philosophes sont d’un grand écrivain. Diderot a été aussi le directeur de l’Encyclopédie dont le but était :
1) exposer l’ordre et l’enchaînement des connaissances humaines
2) publier les principes généraux qui servent de base à chaque science et à chaque art libéral ou mécanique avec les détails essentiels et éclairés par des illustrations documentaires.
Par cet ouvrage, les philosophes déclarèrent la guerre à l’intolérance et on n’hésita pas à faire paraître certains articles dangereux pour l’Eglise et pour la monarchie absolue.
Domande da interrogazione
- Quelles étaient les aspirations politiques de Diderot en tant que philosophe des Lumières?
- Comment Diderot a-t-il évolué dans ses croyances philosophiques?
- Quel était l'objectif principal de l'Encyclopédie dirigée par Diderot?
Diderot, comme Voltaire et les Encyclopédistes, souhaitait la fin des abus et la liberté de penser, tout en restant modéré et partisan de réformes dans le cadre monarchique. Il admirait des souverains comme Frédéric II de Prusse et Catherine II de Russie pour leur despotisme éclairé.
Diderot est passé du déisme au panthéisme, puis à un matérialisme panthéistique qui remettait en question le libre arbitre et l'obligation morale, ne laissant place qu'à une morale sociale.
L'Encyclopédie visait à exposer l'ordre et l'enchaînement des connaissances humaines, ainsi qu'à publier les principes généraux de chaque science et art, tout en déclarant la guerre à l'intolérance et en défiant l'Église et la monarchie absolue.
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