Concetti Chiave
- Diderot a introduit la comédie sérieuse, ou drame bourgeois, visant à représenter des personnages ordinaires pour instruire et moraliser, mais n'a pas réussi à captiver le public.
- Il est reconnu comme le principal créateur de la critique d'art, privilégiant la peinture d'histoire et de genre pour leur potentiel moralisateur.
- Diderot insiste sur la distinction entre sensibilité esthétique et naturelle, affirmant que l'artiste doit exprimer des émotions calmées pour une meilleure expression artistique.
- Dans son "Paradoxe sur le comédien", il propose que le grand acteur joue avec sang-froid en se basant sur un modèle idéal, plutôt que d'incarner ses propres émotions.
- Ses romans, tels que "Le neveu de Rameau" et "Jacques le fataliste", explorent des thèmes pathétiques et critiquent les conventions sociales qui freinent les passions humaines.
Oeuvres littéraires de Diderot
Dans la littérature du XVIII siècle, Diderot occupe une place importante, surtout comme inventeur de deux genres nouveaux. Tout d’abord, on lui doit la théorie de la comédie sérieuse, ou drame bourgeois. Il a essayer d’appliquer sa théorie dans le Fils naturel et dans le Père de famille. Il prétendait remplacer la peinture des caractères e delle des mœurs générales, les relations de famille et le conditions, c’est-à-dire qu’au lieu d’un avare, d’un philosophe ou d’une précieuse comme avait fait Molière avant lui, il voulait peindre un père, une mère, un juge, un financier, un commerçant, un ouvrier, autrement dit, toute une humanité moyenne et quotidienne.
Dans ce nouveau « drame », l’écrivain comptait trouver les mêmes contrastes et le même pathétique et, par surcroît, il se posait le but d’ instruire et de moraliser. Malheureusement, il n’arriva pas à son but et le public trouva ces œuvres plutôt ennuyeuses. En effet, Diderot ne s’était pas rendu compte que la condition sociale peut devenir dramatique seulement par la présence d’ un caractère humain. Un écrivain contemporain, Michel-Jean Sedain comprit très bien ce défaut et c’est lui qui écrivit le chef-d’œuvre du drame bourgeois dans le Philosophe sans le savoir Cette nouveauté, au XIX siècle fut exploitée par Emile Augier.Diderot a été aussi le principal créateur de la critique d’art, avec les comptes rendus des Salon de peinture qu’il rédigeait régulièrement pour la Correspondance littéraire. Sa critique est une critique de littérateur : en effet il s’intéresse surtout aux sujets, à leur valeur morale et psychologique, aux sentiments des personnages représentés. Il préférait la peinture d’histoire et le peinture de genre qui, mieux que les autres, peut avoir une fonction moralisatrice. Parmi les tableaux qui l’ont intéressé davantage on a « Le mauvais fils puni » de Greuze. Cependant, quelquefois, dans sa critique il a réservé une part à la technique (dessins et couleur); il recommande le naturel, l’étude direct de la nature et il est tout à contraire à l’enseignement académique. Il observe une distinction très rigoureuse entre la sensibilité esthétique et la sensibilité naturelle puisqu’il affirme que l’émotion doit être calmée chez l’artiste pour pouvoir être exprimée par son art. C’est la théorie générale que Diderot exprime dans le Paradoxe sur le comédien. A ce propos, Diderot affirme que le comédien des passions qui ne sont pas les siennes et pour faire cela il faut qu’il manque de sensibilité. Le poète e le peintre, traduisent sur la toile des sentiments qu’ils ont éprouvés, mais qu’ils n’éprouvent plus. On pourrait croire que le meilleur acteur est celui qui met le plus de lui-même dans la pièce qu'il joue. Cependant c'est tout le contraire : le grand acteur est celui qui joue de sang-froid et qui garde la raison.
La thèse de Diderot est un paradoxe qui se fonde sur la notion de modèle idéal ;Le grand acteur ne cherche pas à s'identifier à son personnage. Il étudie ce personnage, il lit à son sujet, il se l'imagine, il s'en forge un « modèle idéal ». Ensuite, il n'aura plus, pour jouer, qu'à copier ce modèle ; donc il doit sortir de lui-même. Plus il joue, plus l'acteur a de sang froid, plus il perfectionne ce modèle. Par contre, l'acteur qui joue de sensibilité dépense sa sensibilité à la première représentation, puis s'épuise et se lasse. Cette théorie est trop sommaire puisqu’elle ne tient pas compte des deux personnalités qui existent chez l’artiste: l a sienne et celle du personnage joué. Ces personnalité tantôt se séparent, tantôt se confondent.
Diderot s’est aussi occupé de romans, surtout pour placer ses idées. Les plus connus sont Le neveu de Rameau, Jacques le fataliste et La Religieuse. Ces œuvres peignent l’aspect pathétique et naturel de la vie avec un intérêt particulier pour les passions et avec un vif emportement contre les conventions sociales, mondaines et religieuses parce qu’elles limitent l’épanouissement des passions.
Domande da interrogazione
- Quelle est la contribution de Diderot à la théorie du drame bourgeois?
- Comment Diderot a-t-il influencé la critique d'art?
- Quelle est la thèse principale de Diderot dans le Paradoxe sur le comédien?
- Quels sont les thèmes principaux des romans de Diderot?
- Pourquoi la théorie de Diderot sur le jeu d'acteur est-elle considérée comme sommaire?
Diderot a développé la théorie de la comédie sérieuse ou drame bourgeois, cherchant à représenter des relations familiales et des conditions sociales plutôt que des caractères stéréotypés, mais ses œuvres ont été jugées ennuyeuses par le public.
Diderot a été un pionnier de la critique d'art, rédigeant des comptes rendus pour la Correspondance littéraire, en se concentrant sur la valeur morale et psychologique des sujets, et en prônant une approche naturelle et anti-académique.
Diderot soutient que le grand acteur doit jouer de sang-froid, en se basant sur un modèle idéal du personnage, plutôt que de s'identifier émotionnellement à lui, pour éviter l'épuisement de sa sensibilité.
Les romans de Diderot, tels que Le neveu de Rameau, Jacques le fataliste et La Religieuse, explorent les passions humaines et critiquent les conventions sociales, mondaines et religieuses qui limitent l'épanouissement personnel.
La théorie de Diderot est jugée sommaire car elle ne prend pas en compte la dualité des personnalités chez l'artiste, celle de l'acteur et celle du personnage, qui peuvent parfois se séparer ou se confondre.