gaiabox
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Concetti Chiave

  • Balzac reconnaît le talent de Stendhal, malgré leurs divergences stylistiques et politiques, et le considère comme un écrivain majeur de son époque.
  • Stendhal est apprécié pour son écriture dynamique, concise, et orientée vers l'action, évitant les discussions interminables et les rêveries.
  • La technique de «restriction de champ» de Stendhal est mise en avant, illustrée par sa capacité à évoquer des scènes vastes à travers des détails précis.
  • Balzac admire la façon dont Stendhal dépeint la bataille de Waterloo, en se concentrant sur des épisodes spécifiques qui évoquent l'ensemble du désastre.
  • Stendhal est perçu comme une figure clé parmi les écrivains qui privilégient le mouvement et l'intensité dramatique dans leurs récits.

«Je m’empresse de dire que je regarde l’auteur de La Chartreuse de Parme comme un des profonds esprits et des meilleurs écrivains de notre époque. Sa part sera plus grande qu’on ne la lui fait.» Malgré un style et des opinions politiques divergentes, Balzac est l’un des rares lecteurs de l’époque à souligner le talent du romancier Stendhal, pour lequel il laisse s’enflammer son tempérament passionné, en le situant parmi «les âmes actives qui aiment la rapidité, le mouvement, la concision des chocs, l’action, le drame, qui fuient la discussion, qui goûtent peu les rêveries, et auxquelles plaisent les résultats».

Par ailleurs, le père du roman moderne met l’accent sur l’un des aspects les plus étudiés de l’écriture stendhalienne, la «restriction de champ», autrement dit la capacité de décrire une situation au moyen de détails apparemment secondaires.

C’est ainsi qu’il commente le célèbre épisode de la bataille de Waterloo vu par un Fabrice sans expérience aucune: «Il ne s’est pas jeté dans la peinture complète de la bataille de Waterloo, il l’a côtoyée sur les derrières de l’armée, il a donné deux ou trois épisodes de la déroute; mais si puissant a été son coup de pinceau, que l’esprit voit au-delà: l’œil embrasse tout le champ de bataille et le grand désastre.» (Revue Parisienne, 25 septembre 1840)

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