Concetti Chiave
- L'identité de l'homme au masque de fer reste un mystère, avec des théories allant du jumeau de Louis XIV à un noble inconnu.
- Ce mystérieux prisonnier a été déplacé à travers plusieurs prisons sous la surveillance de Saint-Mars, toujours masqué pour cacher son visage.
- Nicolas Fouquet, un autre prisonnier, a survécu à une explosion à la citadelle de Pinerolo, soulignant les conditions extrêmes des détentions.
- Saint-Mars, qui a gardé l'homme au masque de fer, a acquis sa renommée grâce à ce rôle, mais n'a jamais révélé l'identité du prisonnier.
- Une note trouvée en 1789 prétendait que l'homme au masque de fer était le comte de Vermandois, bien que cette hypothèse soit contestée.
Indice
Qui était l’homme au masque de fer ?
On suppose, cependant, que c’était une personne si importante que le souverain français Louis XIV « Roi Soleil » n’a pas eu la force de le décapiter.Mais sa culpabilité a dû être si grande qu’il a décidé de se faire recouvrir le visage d’un tissu de velours noir et au-dessus, comme l’écrit Voltaire, de visser un masque fait de bandes d’acier. Dans cette tenue, il le fit errer d’une prison du royaume à l’autre.
Dans la prison de la citadelle de Pinerolo (alors sous la domination française), il arrive escorté par D’Artagnan et ses mousquetaires le 24 août 1669. De là, en octobre 1681, il est ensuite transféré à la forteresse d’Exilles, où il reste jusqu’au 17 avril 1687 ; il est ensuite emmené quelques jours à l’ancien château de Briançon puis transféré dans un autre manoir, le Fort Royal, situé sur la côte sud de l’île de Santa Margherita, près de Cannes où il reste jusqu’au 28 août 1698. Enfin, il est ramené à Paris, à la Bastille où il restera jusqu’à sa mort le 19 novembre 1703.
Il avait toujours à ses côtés un « ange gardien » appelé Saint-Mars qui l’a surveillé toute sa vie et qui connaissait certainement la véritable identité de ce mystérieux prisonnier, mais il ne s’est confié à personne.
Quelques années après sa mort, une véritable chasse à l’identité de cet homme s’est déclenchée. Certains écrivains ont commencé à dire : « C’est, peut-être le jumeau du roi », affirme Alexandre Dumas. « Un mystère vivant, une ombre, une énigme » l’appelait Victor Hugo. Pour Voltaire, en revanche, il était « un prisonnier inconnu, avec une taille au-dessus de l’ordinaire, jeune et avec une belle et noble figure. Il portait un masque avec des bandes d’acier. Les geôliers avaient l’ordre de le tuer s’il l’enlevait. »
Nicolas Fouquet et le coup de foudre sur la Citadelle
Nicolas Fouquet, vicomte de Vaux et marquis de Belle-Isle qui, devenu surintendant des finances du royaume de France, profita de ce privilège rare, en accumulant une richesse remarquable, au point d’obscurcir la royauté du roi. Il est arrêté le 4 septembre 1661 par d’Artagnan sur mandat du roi Louis XIV, accusé d’un complot contre la sûreté de l’État. Il est emmené à Pinerolo le 16 janvier 1665, au milieu d’une foule de mousquetaires du roi et remis au gouverneur des prisons, le marquis de Saint-Mars.Les instructions dictées par Louvois, ministre de la guerre du roi, prescrivaient au gouverneur que Fouquet ne pouvait avoir aucune forme de contact avec d’autres personnes et il ne pouvait, ni recevoir de visites, ni quitter sa chambre ; le prisonnier a été gardé au troisième étage de la tour d’angle.
L’homme que nous avons considéré comme un possible masque de fer est l’un des rares à avoir été amené à Pinerolo par le capitaine des mousquetaires d’Artagnan, qui est resté longtemps dans la citadelle même quand, le 23 juin 1665, une foudre est tombée sur la forteresse, en faisant exploser la poudrière. La citadelle a subi de graves dégâts et pas moins de quatre cents personnes ont perdu leur vie sous les décombres ; de nombreux soldats français sont morts, mais d’Artagnan et les trois mousquetaires ont réussi à se mettre en sécurité. Saint-Mars ordonna de rechercher immédiatement le corps du prisonnier Fouquet qui ne fut pas retrouvé.
Alors que toute la population contribue à la recherche des blessés et des morts, Saint-Mars et d’Artagnan concentrent leur attention sur le site de la prison de Fouquet. Ils ont creusé jour et nuit, jusqu’à ce que la porte de la prison soit trouvée. Fouquet, vivant et choqué par l’incident, avait subi des blessures aux jambes et diverses ecchymoses aux reins. Saint-Mars l’a fait sortir et l’a personnellement enfermé dans une autre cellule. Malgré les centaines de morts et les graves dommages causés à la citadelle, Saint-Mars, avec sa famille, fit préparer un banquet abondant en l’honneur de la catastrophe échappée, en invitant des mousquetaires et de nombreuses personnalités ; il a également ordonné aux gens et aux villages de célébrer en apportant un peu de tranquillité et de légèreté à la citadelle. Saint-Mars avait également permis, dans le plus grand secret, de faire venir de France Mme Fouquet avec ses enfants pour rester quelques jours près de son mari, dont la santé était très précaire. Plus tard dans les salons de Paris, on parlait déjà d’un miracle et on se demandait si ce n’était un signe du ciel qui voulait voir un innocent sauvé.
Le marquis de Saint-Mars
Saint-Mars serait resté un obscur directeur de prison s’il n’avait pas gardé pendant des décennies un mystérieux prisonnier à qui il doit sa renommée. C’était un homme servile envers ses supérieurs, bourru et violent envers ses prisonniers. Il faut dire pour sa défense, que cette dureté lui avait été imposée par Louvois.le 12 mai 1681, le marquis est nommé gouverneur de la forteresse d’Exilles et en octobre de la même année il emmène avec lui deux prisonniers, dont « l’homme au masque de fer ». Il reste dans la forteresse jusqu’en 1687, date à laquelle il devint gouverneur de l’île de Santa Margherita et emmena à nouveau le mystérieux prisonnier avec lui. En mai 1698, pour couronner sa carrière, le ministre Barbrzieux, fils de feu Louvois, offre à Saint-Mars le poste de gouverneur de la Bastille. Le 18 septembre il arrive à Paris avec son prisonnier au visage couvert d’un masque de fer. Le mystérieux prisonnier reste dans les cellules de la Bastille jusqu’à sa mort, le19 novembre 1703. Le marquis de Saint Mars meurt cinq ans après, et il est inhumé au cimetière de Saint Paul-des-Champs Il légua une immense fortune qu’il avait réussi à conquérir en utilisant les jeux de pouvoir de l’époque.
Un masque de fer au sang bleu : le comte de Vermandois
À de Chamillard, successeur de Louvois et de son fils Barbezieux, lorsqu’on lui demanda sur son lit de mort de révéler le nom mystérieux prisonnier, il répondit : « Je ne peux pas le dire ; c’est un secret d’État. » C’est un détail historique qui nous permet de rouvrir l’énigme du Masque de fer, qui, malgré les nombreuses incertitudes historiques, doit aussi sa renommée à Voltaire, qui pendant la période de détention à la Bastille, eut l’occasion de connaître des gardiens et des prisonniers qui avaient vécu dans ces murs avec l’homme au visage masqué.
Après Nicolas Fouquet on peut avancer une nouvelle hypothèse grâce au document historique « L’année littéraire » de Fréron (1768), selon lequel, le comte de Vermandois pourrait être un probable masque de fer.
Fils naturel de Louis XIV et de Mademoiselles de La Valliére, il mourut le 18 novembre 1683 des suites de la variole, mais selon Fréron la mort ne fut qu’une mise en scène, tandis qu’il fut secrètement transporté à l’île Sainte-Marguerite. En réalité cette hypothèse est vouée à tomber inexorablement car il est historiquement prouvé que le comte de Vermandois est mort en 1683, pendant la bataille des Flandres.
Ce que l’on sait avec certitude, c’est que faire croire qu’il était le masque de fer était utile à la famille royale de France qui voulait cacher la véritable identité de cet homme. En fait, en 1789, une note a été trouvée dans la cellule de la prison, certainement cachée par les fonctionnaires de la cour ; la note disait: « Je suis Louis de Bourbon, comte de Vermandois, nommé grand amiral de France. Une bagatelle m’a fait m’enfermer dans le château de Pinerolo puis dans les îles de S. Margherita et enfin à la Bastille où je finirai probablement le cours de ma triste vie. J’ai déjà essayé plusieurs fois de me faire reconnaître, mais je n’y suis jamais parvenu ; J’écris donc ces quelques mots que je cache dans un trou de ma cellule, dans l’espoir que plus tard l’affaire le fera connaître aux hommes. J’ai écrit et caché ce papier le 2 octobre 1701, à six heures du soir, le jour et l’heure qui correspondent à ceux de ma naissance. Ils doivent changer ma chambre, alors le ciel souhaite que mes souhaits soient acceptés. Signé : Louis de Bourbon, comte de Vermandois, le plus malheureux des innocents ».
Domande da interrogazione
- Qui était l'homme au masque de fer et pourquoi son identité reste-t-elle un mystère ?
- Quel rôle D'Artagnan et ses mousquetaires ont-ils joué dans l'histoire de l'homme au masque de fer ?
- Quelles sont les hypothèses sur l'identité de l'homme au masque de fer mentionnées dans le texte ?
- Comment le marquis de Saint-Mars est-il lié à l'histoire de l'homme au masque de fer ?
- Quel événement dramatique impliquant Nicolas Fouquet est lié à l'histoire de l'homme au masque de fer ?
L'homme au masque de fer est un prisonnier dont l'identité exacte reste un mystère. Il était considéré comme si important que Louis XIV n'a pas pu le faire exécuter, mais sa culpabilité présumée l'a conduit à être masqué et déplacé entre plusieurs prisons. Sa véritable identité a fait l'objet de spéculations et de théories, mais elle n'a jamais été officiellement révélée.
D'Artagnan et ses mousquetaires ont escorté l'homme au masque de fer à la prison de la citadelle de Pinerolo le 24 août 1669, marquant le début de son long périple à travers les prisons du royaume français.
Plusieurs hypothèses sur l'identité de l'homme au masque de fer sont mentionnées, dont celle qu'il pourrait être le jumeau de Louis XIV, selon Alexandre Dumas, ou un prisonnier inconnu de grande taille et noble figure, comme le décrit Voltaire. Une autre hypothèse suggère qu'il pourrait être le comte de Vermandois, fils naturel de Louis XIV.
Le marquis de Saint-Mars a joué un rôle clé en tant que gardien de l'homme au masque de fer, le surveillant tout au long de sa vie et le transférant entre différentes prisons. Sa relation étroite avec le prisonnier et sa connaissance de son identité, qu'il n'a jamais révélée, font de lui une figure centrale dans le mystère entourant l'homme au masque de fer.
Nicolas Fouquet, un autre prisonnier de Pinerolo, a survécu à un événement dramatique lorsque la foudre a frappé la citadelle, causant une explosion qui a tué de nombreuses personnes. Malgré cela, Saint-Mars et d'Artagnan se sont concentrés sur la recherche de Fouquet, qui a été retrouvé vivant. Cet événement montre la gravité des conditions de détention et les liens entre les prisonniers notables de l'époque.