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8. L’École Lyonnaise
À Lyon, ville au carrefour de l’Italie, de la Suisse et de l’Allemagne,
on distingue quelques poètes de talent, vu que cette ville
représentait le centre des idées humanistes ; c’est une ville
frontière. Lyon représente la culture voire pour la naissance de
l’imprimerie, qui symbolise l’expansion et l’élargissement des idées
et de la culture-même ; en outre, cette ville est aussi la capitale
économique de la France, vue la présence de la Banque de France.
On assiste à la naissance de l’École Lyonnaise, centre de la poésie
savante. Cette école représente l’aboutissement de l’Humanisme, et
les écrivains s’inspirent à Homer, Horace et Virgile, donc, des
écrivains classiques (grecs et/ou latins) ; mais, il faut souligner
l’inspiration italienne de Pétrarque et Arioste ; la poésie latine et en
toscan vulgaire (italien) a joué un rôle très important pour la poésie
Le Roland Furieux,
française de l’époque. Arioste avait écrit de son
Chansonnier (Rerum Vulgarium
côté, Pétrarque avait écrit le
Fragmenta) en vulgaire, dédié à une femme avignonnaise, Laura,
dont le tombeau avait été trouvé par Maurice Scève, près d’Avignon.
L’œuvre de Pétrarque exalte la forme du sonnet (vers
endécasyllabes, deux quatrains et deux tercets), déjà introduit en
France par Marot et Mellin de Saint-Gelais ; la forme figée du sonnet
sera très utilisée par la Pléiade. En tout cas, la poésie de cette
époque reprend la forme, le style et les thèmes de Pétrarque :
amour raffiné, insatisfait, inaccompli, charnel, mais surtout réel.
C’est l’amour moderne. Ce style influence beaucoup les
rhétoriqueurs de l’époque.
En outre, il faut souligner la forte influence des idées platoniciennes
sur les écrivains, qui créent le Néoplatonisme.
Liée au Néoplatonisme, il y a l’étude de Marsilio Ficino, qui était un
néoplatonicien ; le poète néoplatonicien est inspiré par Dieu,
inspiration divine, qui lui permet de vaincre la mort. On se base sur
Phèdre,
des textes de Platon, surtout sur le aussi connu comme le
Mythe de l’Attelage Ailé, guidé par deux chevaux, le premier blanc
(raison, lumière, obéissance et noblesse) et le deuxième noir (fou,
révolté et terrible) ; l’attelage symbolise l’homme divisé en deux
cœur (le cheval blanc) et l’âme (le cheval noir). Cet attelage est
guidé par l’âme d’une divinité qui l’entraîne vers le plus haut point
du ciel.
Maurice Scève est né à Lyon et il est devenu le plus grand et
important représentant de l’École Lyonnaise ; Il a écrit des blasons
(poèmes brefs où l’on décrit un objet en utilisant des comparaisons,
similitudes). Il est plus proche de la Pléiade que Marot, car il reflète
Délie, objet de plus haute
l’esprit de l’époque. En 1544, il publie
vertu Chansonnier
; il s’agit du premier en langue française ; c’est