Mare nella poesia tesina

Il mare nella poesia

Introduzione

Il tema della mia tesina è il rapporto tra

uomo e mare visto attraverso gli occhi del poeta. Ho

scelto di trattare questo argomento perché il mare è

un elemento che mi ha sempre affascinato. In esso si

riscontrano sia caratteri negativi, poiché è causa di

morte e distruzione, sia positivi, in quanto è anche

fonte di vita e ha avuto, per molti artisti – da poeti a

pittori, un’importante funzione di ispirazione.

Nella mia tesina ho deciso di mettere a confronto ciò che alcuni poeti – soprattutto dell’Ottocento,

ma anche del Novecento – hanno scritto riguardo al mare, alle riflessioni e ai ricordi che ha suscitato in essi.

Con la poesia “L'homme et la mer” dove Baudelaire paragona l'uomo al mare mettendone in evidenza i

caratteri analoghi sia in positivo sia in negativo. Per

quanto riguarda tedesco, porto “Im Mondenglanze

ruht das Meer” di Heinrich Heine in cui la vista del

mare di notte spinge il poeta a riflettere sulle città

sommerse e sulla vita. Continuo con inglese, per cui

ho deciso di analizzare “Crossing the bar” di Alfred

Lord Tennyson dove il poeta interpreta il mare come

la barriera che separa la vita dalla morte. Infine, in

italiano, presento “S’ode ancora il mare” con cui

Salvatore Quasimodo descrive il ricordo che si risveglia in lui ascoltando il suono delle onde che si infrangono

sulla riva. Con questo elaborato voglio, quindi evidenziare le emozioni, le riflessioni e i ricordi che il mare

evoca attraverso la poesia.

Materie coinvolte:

 Francese

 Tedesco

 Inglese

 Italiano

2 Il mare nella poesia

Mappa concettuale Il mare nella poesia

Tedesco Inglese Italiano

Francese Im Mondenglanze S’ode ancora il

L’homme et la mer Crossing the bar

ruht das Meer mare

H. Heine A. Lord Tennyson

C. Baudelaire S. Quasimodo

3 Il mare nella poesia

L’homme et la mer, C. Baudelaire

Homme libre, toujours tu chériras la mer!

La mer est ton miroir; tu contemples ton âme

Dans le déroulement infini de sa lame,

Et ton esprit n'est pas un gouffre moins amer.

Tu te plains à plonger au sein de ton image;

Tu l'embrasses des yeux et des bras, et ton cour

Se distrait quelques fois de sa propre rumeur

Au bruit de cette plainte indomptable et sauvage.

Vous êtes tous les deux ténébreux et discrets:

Homme, nul n'a sondé le fond de tes abîmes;

O mer, nul ne connaît tes richesses intimes,

Tant vous êtes jaloux de garder vos secrets!

Et cependant voilà des siècles innombrables

Que vous vous combattez sans pitié ni remord,

Tellement vous aimez le carnage et la mort,

O lutteurs éternels, o frères implacables!

L'auteur de cette poésie est Charles Baudelaire. Né à Paris en 1821, Baudelaire est considéré comme l'un des

poètes les plus importants du XIX siècle, et comme le "père" de la poésie moderne. Cette poésie a été

publiée la première fois en 1857 et elle fait partie de Les Fleurs du mal. Parmi les œuvres de Baudelaire, ce

recueil de poèmes en vers – qui est divisé en six parties: Spleen et Idéal, Tableaux parisiens, Le vin, Fleurs du

Mal, Révolte et La mort – est considéré comme l’un des plus importants.

Dans cette poésie, Baudelaire compare la nature de la mer à la nature de l’homme. En effet, tous les deux

sont sauvages et innommables. L’homme, comme la mer, a des abimes profonds et intimes où il cache des

secrets que nul ne peut connaitre. En effet, il dit «Homme, nul n'a sondé le fond de tes abîmes; | O mer, nul

ne connaît tes richesses intimes».

Cette poésie est composée de quatre vers. Déjà dès le titre, le poète anticipe les thèmes qui seront repris et

réunis aussi dans le dernier vers («O lutteurs éternels, o frères implacables!»). Le sujet de la première

strophe est l’homme qui est qualifié de libre, qui est mis en relation avec l’immensité de la mer, où la mer

est symbole de liberté. Donc, c’est déjà une similitude entre les deux. Mais, il n’y a pas seulement la

vastitude qui attire le regard: sous la surface de l’eau où l’homme admire son reflet, il y a des profondeurs

qui sont comme l’âme de l’homme. La mer est le miroir où l’homme se regarde, mais aussi les fonds

présentent une similitude avec l’homme, car ils ressemblent à son esprit riche de secrets et de richesses. Il

faut souligner qu’il y a une comparaison entre l’homme et la mer dans les deux premières strophes, mais

c’est à partir de la troisième strophe qu’ils se trouvent sur le même plan; on peut le constater parce que le

poète les unit en utilisant le pronom personnel vous au vers 12 («Tant vous êtes jaloux de garder vos

secrets!»). Dans la quatrième strophe aussi, le poète veut montrer qu’il y a une liaison entre homme et mer

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mais, au contraire des strophes précédentes, il souligne des aspects négatifs. En effet, il dit que mer et

homme sont lutteurs éternels et frères implacables, tous les deux aiment le carnage et la mort. Le poète

présente donc aussi le caractère destructif de la mer en le comparant avec l’homme. Donc, dans cette

poésie, Baudelaire nous montre la mer à travers des comparaisons avec l'homme. Il nous dit qu'ils ont des

caractères en commun.

Le poète voit la mer comme un symbole de l'âme de l'homme avec ses abimes profonds et riches des

secrets. Alors que dans cette poésie, Baudelaire compare la mer et l'homme, dans la poésie «Im

Mondenglaze ruht dasMeer », Heine est enchanté par la vue de la mer qui le pousse à réfléchir sur des villes

qui ont été submergées par la mer.

5 Il mare nella poesia

Im Mondenglanze ruht das Meer, H. Heine

Im Mondenglanze ruht das Meer,

Die Wogen murmeln leise;

Mir wird das Herz so bang und schwer,

Ich denk der alten Weise,

Der alten Weise, die uns singt

Von den verlornen Städten,

Wo aus dem Meeresgrunde klingt

Glockengeläut und Beten -

Das Läuten und das Beten, wißt,

Wird nicht den Städten frommen,

Denn was einmal begraben ist,

Das kann nicht wiederkommen.

Auf Deutsch habe ich ein Gedicht von Heinrich Heine gelesen, das von Meer spricht.

Heine sieht das Meer in der Nacht, und wird von Zauler des Meeres tief betroffen. „Die Wogen

murmeln leise“ und er wird melancholisch, weil er an die verlorenen Städte denkt, die im Meer eingesunken

liegen. Er denkt daher an das Leben dieser Städte, an di Menschen, die dort in Freude und Sorgen wohnten.

Niemand und nichts kann sie zum Leben hervorrufen, weil sie dort für die Ewigkeit begraben und

ausgestorben liegen.

In diesem Gedicht, das Heine 1830 schrieb, sehen wir eine tiefe Melancholie. Das Meer fasziniert den Dichter

und führt ihm in eine fantastische Atmosphäre, wo er von den vergangenen Zeiten träumt.

Heine ist einer der wichtigsten Lyriker des XIX Jahrhunderts, aber er ist kein romantischer Dichter,

obwohl er romantische Bilder meisterhaft schaffen konnte. Heine kritisiert nämlich die Romantiker, die in

der Natur Zuflucht suchen und eine Verbindung zum Ganzen erreichten. Er war eher pessimistisch, weil er

davon überzeugt war, dass die romantische Zeit endgültig verloren gegangen war. Er ist ein Meister der

romantischen Ironie, eine Technik, durch die er die Empathie zwischen Menschen und Natur durch banale

Bemerkungen zerstört. In diesem Gedicht sehen wir aber kein Zeichen dieser romantischen Ironie, sondern

nur einen tiefen Pessimismus wenn er sagt, dass die Vergangenheit nicht mehr zurückkommen kann, obwohl

der Dichter sie vermisst.

Vielleicht denkt Heine indirekt an den Tod, wie auch Lord Tennyson in dem Gedicht „Crossing the bar“.

6 Il mare nella poesia

Crossing the bar, A. Lord Tennyson

Sunset and evening star,

And one clear call for me!

And may there be no moaning of the bar,

When I put out to sea.

But such a tide as moving seems asleep,

Too full for sound and foam,

When that which drew from out the boundless deep

Turns again home!

Twilight and evening bell,

And after that the dark!

And may there be no sadness of farewell,

When I embark;

For though from out our bourn of Time and Place

The flood may bear me far,

I hope to see my Pilot face to face

When I have crost the bar.

The author of this poem is Alfred Lord Tennyson (1809-1892). He is considered one of the most

representative figures of the Victorian Age. In his works he expressed, in fact, patriotism, attachment to

tradition and the belief that art should have a moral or didactic aim that are typical of the Victorian Age. His

poetry has also been appreciated for still being tied to Romantic themes and to problems like Good and Evil,

or life and death – like in this poem.

As we have already seen in Heine's poem, this poem is about the theme of death, too.

In the poem “Crossing the bar”, Tennyson spoke about his own death. He also chose for this poem to

occupy the last place in his anthologies to signify the end of his poetry too. Within this poem, the sea is used

as a symbol of the line that separates life and death. The title “Crossing the bar” comes from the fact that

the “bar” is a sand­bank, but the poet can cross this bar only in his afterlife. In fact, from the first verse the

author says that the scene is played in the evening that is often the symbol of the end of life as well as the

end of day in poetry. Despite this, the rhythm of the sea is not going to change with the death of the poet. In

fact, he tells us that the tide “turns again home”.

7 Il mare nella poesia

S’ode ancora il mare, Salvatore Quasimodo

Già da più notti s’ode ancora il mare,

lieve, su e giù, lungo le sabbie lisce.

Eco d’una voce chiusa nella mente

che risale dal tempo; ed anche questo

lamento assiduo di gabbiani: forse

d’uccelli delle torri, che l’aprile

sospinge verso la pianura. Già

m’eri vicina tu con quella voce;

ed io vorrei che pure a te venisse,

ora di me un’eco di memoria,

come quel buio murmure di mare.

Questo testo appartiene alla prima stagione di Quasimodo, quella ermetica. La poesia è inserita nella

sua prima raccolta di poesie “Acque e terre” del 1930, opera in cui sono frequentemente espressi i ricordi dei

paesaggi siciliani della sua infanzia con una vena malinconica. Anche in questa poesia, il ricordo è

protagonista. Di notte, infatti, il poeta ascolta lo sciabordio del mare, il rumore delle onde che s’infrangono

sulla riva e lo stridio dei gabbiani; ciò gli evoca il ricordo di una voce, ad una donna e a senti-menti passati. Il

poeta vorrebbe anche che il ricordo di lui arrivasse a lei come l'eco delle onde. Dunque, in questa poesia il

mare è mezzo per uno sfogo malinconico e triste, per ritornare ai ricordi felici del passato.

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Bibliografia

 “Au fil des pages – Littérature, auteurs, textes et documentes”

S. Doveri, R. Jeannine

 “Leitfaden durch die deutsche Literatur – Corso di letteratura tedesca”

L. Martinelli Stelzer

 “Manuale di letteratura – I saperi di base: autori e opere, temi e immagini” – Vol. 3

R. Luperini, P. Cataldi, L. Marchiani, F. Marchese

Sitografia

 http://balbruno.altervista.org/index-2196.html

 http://www.letteratu.it/2010/11/01/sode-ancora-il-mare/

 http://www.culturaesvago.com/le-poesie-del-mare/

 http://appunti.studentville.it/appunti/letteratura_straniera-15/baudelaire_e_il_viaggio-2529.htm

 http://www.sapere.it/sapere/strumenti/studiafacile/letteratura-

inglese/leta_vittoriana/a3_la_poesia__tennyson_e_browning/Alfred-Tennyson.html

 http://it.wikipedia.org/wiki/Alfred_Tennyson#Collegamenti_esterni

 http://www.humanities360.com/index.php/poetry-analysis-crossing-the-bar-by-alfred-lord-

tennyson-5754/

 http://www.english.cam.ac.uk/cambridgeauthors/tennyson-practical-criticism-of-crossing-the-bar

 http://www.englishverse.com/poems/crossing_the_bar

 http://www.droversrun.altervista.org/Dipiu/PoesiaTerry.html

 http://www.sparknotes.com/poetry/tennyson/section10.rhtml

 http://www.filosofico.net/heine.htm

 http://it.wikipedia.org/wiki/Heinrich_Heine

 http://www.rabenseiten.de/literatur/gedichte/meer.htm#meerged1

 http://gedichte.xbib.de/Heine_gedicht_Im+Mondenglanze+ruht+das+Meer.htm

 http://doc.studenti.it/appunti/lingue/heine.html