Fabrizio Del Dongo
Genius
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Indice

  1. La jeunesse
  2. Les séjours loin de Paris
  3. Le séjour à la cour de Frédéric II de Prusse
  4. Le séjour aux Délices
  5. Le séjour à Ferney
  6. Le retour à Paris

La jeunesse

“Voltaire” est l’anagramme d’Arouet L. J. (= le jeune). Il était fils de notaire et il a été un brillant élève chez le Jésuites. A 22 ans, il débute dans les lettres dans un pièce théâtrale, Œdipe qui lui vaut un succès éclatant. Auparavant, il avait passé près d’un an à la Bastille, pour avoir écrit des satires contre le Régent. Ensuite, il fréquente le monde des grands bourgeois des financiers et même des grands seigneurs.
Trop d’esprit lui vaut d’être bâtonné par les gens du chevalier de Rohan et puis de nouveau à la Bastille, puis exilé en Angleterre où il demeura deux ans, une période très importante pour son évolution intellectuelle.

Les séjours loin de Paris

Il a passé une grande partie de sa vie loin de Paris, par crainte de la Bastille où ses ouvrages et ses campagnes risquaient de le faire enfermer: il lui faut, donc, être à l’étranger, ou bien à même d’y passer du jour au lendemain. C’est pourquoi il s’installe tour à tour à Cirey, à Berlin, aux Délices et enfin à Ferney.
De 1734 à 1744, il vit et il travaille à Cirey, en Champagne, mais à proximité de la frontière lorraine, hôte de la marquise de Châtelet, une femme cultivée, son amie et conseillère. Puis il passa six années de vie parisienne très brillante, car ses anciens disciples l’avaient fait rentrer en grâce. Il se voit même nommé historiographe de France, élu à l’Académie Française.

Le séjour à la cour de Frédéric II de Prusse

Mais son crédit à la Cour tombe et en même temps il perd l’appui de Madame de Châtelet. Inquiet et découragé, il accepte l’invitation de Frédéric II, roi de Prusse avec qui il entretenait déjà une correspondance active et amicale e en qui le philosophe voyait un exemple de monarque éclairé. De 1750 a 1753 il reste à sa cour, puis les deux hommes se brouillent avec des torts réciproques.
Le roi reproche à Voltaire d’être en désaccord avec le président de l’Académie de Berlin, de garder un comportement trop familier avec lui et ses 20.000 francs de pension. De son côté, Voltaire reproche à Frédéric II d’ utiliser sa poésie et sa philosophie pour son profit personnel.

Le séjour aux Délices

Successivement, Voltaire séjourne à Lausanne et près de Genève, au domaine qu’il appellera « Les Délices ». Aux Délices, il jouit pour la première fois des douceurs de l’indépendance complète: il jardine, il se fait vétérinaire et en même temps, il cultive sa passion pour le théâtre: il fait aménager une salle de spectacle pour y jouer des tragédies avec ses hôtes, qui sont toujours très nombreux. Il écrit que le site est très beau et de son lit, il voit le lac de Genève, le Rhône et les Alpes.

Le séjour à Ferney

Au bout de quatre ans, en froid avec la République de Genève, il quitte les Délices pour s’installer à Ferney, non loin, mais en territoire français. C’est ici qu’il mène une vie de propriétaire foncier et d’industriel, de grand seigneur e d’écrivain. Ici, il intensifie son activité rustique : il est à la tête de trente domestiques, il a douze chevaux, cinquante vaches et une nombreuse basse-cour. Il plante, il sème et il laboure un champ qu’on appelle « le champ de M. de Voltaire ». Il monte aussi des fabriques de soierie et d’horlogerie, organise une vaste exploitation agricole. En définitive, il contribue à la prospérité du pays et il transforme la petite ville le bourg qui s’étend près de son château. Lui-même accroit considérablement la grosse fortune qu’il avait déjà, per d’habiles spéculations. Il vivait en compagnie de sa nièce, de Mademoiselle Rodogune, nièce de Corneille, et d’un ancien jésuite avec qui chaque soir il faisait sa partie d’échecs. La vie qu’il mène à Ferney est très active: Voltaire reçoit beaucoup et surtout des personnages importants : des acteurs, des comédiennes, Turgot, d’Alembert. Dans son château on joue la tragédie et on s’amuse beaucoup. Voltaire écrit beaucoup : il dicte des lettres et des brochures et il mène très activement sa propagande philosophique.

Le retour à Paris

En 1778, à l’âge de 84 ans, il décide de se rendre à Paris où il est accueilli avec beaucoup d’enthousiasme à tel point que
pendant la représentation triomphale de Irène, il est couronné dans sa loge, ainsi que son buste,
Il meurt deux ans plus tard, le 30 mai de la même année.

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