Concetti Chiave
- Simone de Beauvoir soutient que la société impose aux femmes de se conformer à des rôles prédéfinis, comme exploré dans son ouvrage "Le deuxième sexe".
- Dans le premier tome, elle examine la misogynie à travers l'histoire en discutant des figures féminines comme Ève et Pandore.
- Le deuxième tome aborde comment les stéréotypes sociaux influencent la formation de l'identité féminine dès l'enfance.
- Elle critique les rôles traditionnels des femmes, en particulier la femme narcissique, l'amoureuse soumise et la mystique.
- De Beauvoir, influencée par Sartre, milite pour les droits féministes, notamment l'avortement et le divorce.
Simone de Beauvoir
On ne naît pas femme, c’est la société qui vous impose de le devenir. Le sage "Second sexe" est divisé en deux tomes. Dans le premier tome, il réfléchit sur la création de la misogynie au sein de la société à travers un excursus sur les malédictions et les péchés causés par les femmes : d’abord Ève, qui est pécheresse, Pandore qui est désobéissant. Dans le deuxième tome, elle parle de lui-même, comment elle jouait avec les poupées quand elle était enfant, et comment la société, avec ses clichés, l’a rendue femme.
Par cet essai, il entend renverser les jugements qui voyaient la femme comme appartenant au genre inférieur.Elle défend la figure de la femme au foyer, qui n’a pas de fonction sociale mais qui est fondamentale dans le nid familial. Il accuse par contre les personnes qui sont présentes, qui n’ont pas le droit de parler mais qui, pour de l’argent, acceptent cette condition qui les annule. Il condamne tout particulièrement la femme narcissique, l’amoureuse et la mystique.
La femme narcissique, pour avoir un avantage économique, accepte de ne plus avoir la faculté et la liberté de s’exprimer. L’amour est succube de l’homme, soumise parce qu’amoureuse. Enfin, la mystique s’enferme dans sa propre croyance, n’agit pas avec un sens des responsabilités et ne contribue pas à la société.
Simone de Beauvoir, en tant que compagne de Sartre, est influencée par le courant philosophique jusqu’à en faire également partie. Son acte de responsabilité est de défendre les principaux droits des féministes de la deuxième génération, ceux qui revendiquent l’avortement et le divorce.