Concetti Chiave
- Pantagruel et ses compagnons s'embarquent pour consulter l'oracle de la Dive Bouteille, emportant le Pantagruélion, du chanvre aux multiples usages.
- Rabelais transforme le chanvre en un mythe pour célébrer l'intelligence et le progrès scientifique, utilisant une riche invention verbale.
- Le style de Rabelais est caractérisé par des énumérations, des jeux de mots et un esprit carnavalesque.
- Dans "Les Regrets", Du Bellay passe progressivement du lyrisme à la satire féroce des courtisans, marquant une modernité dans la Pléiade.
- Du Bellay critique l'hypocrisie des courtisans, exprimant amertume et réalisme dans ses sonnets.
Le Pantagruélion
À la fin du Tiers livre, épuisés par leurs vaines recherches d’une réponse au dilemme de Panurge (doit-il se marier ou non?), Pantagruel et ses compagnons s’embarquent pour aller consulter l’oracle de la Dive Bouteille, non sans avoir rempli la cale du navire d’une herbe précieuse, le Pantagruélion, qui n’est autre que le chanvre aux multiples usages.
L’éloge paradoxal d’une herbe bien connue et que Rabelais va ériger en mythe est en fait un hymne à l’intelligence et au progrès de la science.
«Seigneur, je ne saurai…» (sonnet CL)
Des 191 sonnets qui composent les Regrets, seuls les 50 premiers sont d’inspiration lyrique, les suivants devenant au fur et à mesure plus réalistes, jusqu’à la satire féroce des derniers, en particulier de ceux que le poète a rédigés à son retour en France. Du Bellay est le premier à introduire la satire sous forme de sonnets; ce qui en fait l’auteur le plus moderne de la Pléiade.
S’en prendre à l’hypocrisie des courtisans est un jeu d’enfant pour celui qui, à Rome, écrivait déjà avec amertume: «Je n’écris de l’honneur, n’en voyant point ici: / Je n’écris d’amitié, ne trouvant que feintise».