Mirabeau – Biographie et rôle eu pendant la Révolution

Mirabeau

Mirabeau naquit dans le Loiret en 1749. Sa famille faisait partie de l’ancienne noblesse provençale et d’origine italienne. Jusqu’à la Révolution il vécut de sa plume. En effet, il avait une formation de juriste e il écrivit plusieurs ouvrages politiques et des pamphlets pour dénoncer l’absolutisme royal. Souvent, il a été décrit comme un personnage au physique rebutant, quoique fascinant. Lui-même écrit : « Quand je secoue ma terrible hure (= ceffo), il n’ya personne qui n’ose m’interrompre » Son aspect fut enlaidi par la petite vérole lorsqu’il était enfant. Jusqu’à la Révolution il se distingua pour sa vie scandaleuse, ses débauches, ses duels, qui lui valurent plusieurs séjours en prison sur l’intervention de son père. D’une nature violente et passionnée, il était doué d’une remarquable intelligence, d’un instinct politique incomparable et il possédait un grand talent oratoire. Quel fut son rôle pendant la Révolution ? Comme il ne parvint pas à se faire élire aux États généraux par la noblesse, alors, il devint député di Tiers état de Provence en 1789. Il joua un rôle décisif au début de la Révolution et sa réplique à l’envoyé du roi dans la salle du Jeu du Paume le rendit célèbre dans toute la France : « Allez dire à votre maître que nous sommes ici par la volonté du peuple et que nous n’en sortirons que par la force des baïonnettes » Il contribua très largement à la transformation des États généraux en Assemblée Constituante dont il devint le porte-parole. Il fut à l’origine de toutes les grandes réformes, parmi lesquelles il faut citer l’abolition des droits féodaux, la confiscation des bien de l’ Église, la création des assignats et il participa aussi à la rédaction de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen. Étant partisan d’une monarchie constitutionnelle, il joua le rôle de conciliation entre l’Assemblée nationale et le roi. Il souhait devenir ministre mais ses adversaires, craignant son ambition, l’en empêchèrent. Se rapprochant progressivement du pouvoir royal, il tenta d’imposer un pouvoir exécutif fort et devint même conseiller secret du roi. Il fut accusé de corruption par certains membres de l’Assemblée. Il mourut subitement à paris en 1791. Son corps fut déposé au Panthéon, mais il en sera retiré trois ans après pour faire place à celui de Marat.