Concetti Chiave
- Le latin a progressivement remplacé la langue celtique en Gaule, facilitant l'unité culturelle et linguistique grâce à son adoption par les soldats, colons et commerçants.
- Le latin parlé en Gaule, appelé "sermo vulgaris", était distinct du latin littéraire et s'est progressivement transformé au fil des siècles.
- Entre le Ve et le Xe siècle, le latin évolue en deux branches principales : la langue d'oc et la langue d'oïl, menant respectivement au provençal et à l'ancien français.
- Le français moderne illustre cette évolution, avec des changements phonétiques tels que la nasalisation, la diphtongaison, et la chute des syllabes atones.
- Malgré l'influence latine, le français actuel conserve environ 180 mots d'origine celtique, principalement liés à l'agriculture.
De la langue celtique au français
Le latin établit une certaine sorte de solution de continuité entre le celtique et le français et beaucoup de vieux vocale se latinisent: arpennis a donné arpent, lauca a donné lieu e alauda a donné alouette, pour faire quelques exemples. Le latin s’implante rapidement et il élimine la langue celtique ; c’est un instrument très efficace d’unité, sa diffusion est favorisée par le techniques nouvelles, par l’organisation administrative, par le mélange démographique.
Le latin qui se répand en Gaule est le « sermo vulgaris » parlé par les soldats, les colons, les commerçants romains. C’est donc une langue bien différente du latin littéraire. Les Gaulois qui l’adoptent oublient progressivement leur langue, le celtique, ils finissent par les transformer profondément, surtout à partir des invasions barbares qui marquent la fin de leur liaison avec Rome.C’est ainsi qu’après être devenue une sorte d’espéranto du monde romain appelé le « roman commun », cette langue latine évolue, entre le Ve et le Xe siècle, vers la langue d’oc et la langue d’oïl. A leur tour, la première évoluera vers le provençal et la deuxième vers l’ancien français et le français classique. Le français d’aujourd’hui est le témoin de cette évolution du latin en Gaule. Citons, par exemple, la nasalisation de certaines voyelles, le nombreux phénomènes de diphtongaison, de palatalisation et la chute des syllabes atones des mots latin qui entraîne l’accent sur la syllabe finale ; le français contemporain conserve environ 180 mots d’origine celtique qui concernent surtout la vie agricole tels que la charrue, le sillon, le tonneau.