Ecrivains français pendant la Première Guerre Mondiale

Ecrivains français pendant la Première Guerre Mondiale

Quand éclate la Première Guerre Mondiale, certains écrivains, tels que Henri Barbusse ou Blaise Cendras, s’engagent comme volontaires; d’autres participent à l’effort de guerre, en mettant leur plume au service de la propagande. Par exemple, Anatole France e Maurice Barrès, chantent l’héroïsme des troupes et de la nation, la grandeur et l’armée. Les écrivains au front donnent des combats une description réaliste à travers des récits de guerre. Leur propos et de donner un témoignage de leur vie quotidienne. C’est le cas d’Henri Barbusse qui dans Le Feu, journal d’une escouade, relate ses onze mois passés au front. Le livre remporte le prix Goncourt en 1916. L’auteur y évoque l’horreur des combats et exalte la fraternité des tranchées. Mobilisé en 1914, Roland Dorgelès fait paraître avec Les Croix de bois, un témoignage de la vie quotidienne des poilus Ce terme servait pour indiquer les combattants français, d’un aspect très viril, souvent d’origine agricole et campagnarde, ils avaient une uniforme bleu horizon et ils portaient sur eux tout l’équipement nécessaire à sa survie. Chirurgien aux armes, Georges Duhamel rapporte son expérience militaire dans deux récits : la Vie des martyrs, paru en 1917, dans lequel il célèbre la grandeur de l’homme et Civilisation, paru en 1918 qui constitue une réquisitoire contre les sociétés modernes, dont l’avidité de puissance est responsable du chaos qui règne au début du XX siècle et qui a causé la perte de tant de victimes humaines. Les écrivains français ont payé un lord tribut à la guerre ; en effet, Charles Péguy, est tué au mois de septembre 1914, au début de la bataille de la Marne e Alain Fournier meurt la même année. En 1918, Guillaume Apollinaire décède des suite des blessures.