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Concetti Chiave

  • Albert Camus, né en Algérie, a eu une enfance difficile et a étudié la philosophie à Alger, publiant "L’Étranger" en 1942.
  • Le thème de l'absurde est central dans les œuvres de Camus, notamment "Le Mythe de Sisyphe", "L’Étranger" et "Caligula".
  • "Le Mythe de Sisyphe" utilise Sisyphe comme symbole de la condition humaine, soulignant la révolte intérieure face à l'absurdité.
  • "L’Étranger" explore l'absurdité à travers le protagoniste Meursault, qui vit en décalage avec les normes sociales et découvre l'absurde lors de son procès.
  • Camus valorise la révolte individuelle contre l'absurde, se démarquant des révolutions politiques, tout en promouvant la solidarité humaine.

Indice

  1. Albert Camus
  2. Vita
  3. Le cycle de l’absurde[/2]
  4. Le Mythe de Sisyphe (1942)
  5. L’Étranger (1942)
  6. Vers la révolte

Albert Camus

Vita

• Il connaît une enfance difficile dans une famille pauvre en Algérie et puis il étudie philosophie à Alger ;
• 1942 : Il publie en France L’Étranger, qui incarne le sentiment de l’absurde, développé dans l’essai le Mythe de Sisyphe et la pièce Caligula ;
• Il collabore au journal clandestin « Combat » dont il devient rédacteur en chef après la guerre ;
• Il lance en vain un appel à la paix en Algérie et en 1957 il reçoit le Prix Nobel ;
• Il meurt dans un accident d’automobile en 1960

Le cycle de l’absurde[/2]

Camus développe le thème de l’absurde dans trois ouvrages significatifs : Le Mythe de Sisyphe, L’Étranger et Caligula

Le Mythe de Sisyphe (1942)

Camus choisit d’incarner sa pensé dans un héros de la mythologie grecque, Sisyphe, qui est condamné à rouler sans cesse une grosse pierre vers le sommet d’une montagne.
Il est le héros absurde par excellence, image de l’homme condamné à une vie répétitive et inutile, mais héros parce qu’il est conscient de la vanité de ses efforts et il se révolte intérieurement : c’est pourquoi il se rend supérieur à ce qui l’écrase et pourquoi « il faut imaginer Sisyphe heureux ».

L’Étranger (1942)

• C’est un roman qui nous montre la prise de conscience de l’absurde
• Lieu : Algérie, quartier de Belcourt
• Temps : pas des indications de temps (années ’30) ; les temps verbaux sont le présent et le passé composé
• Il n’y a pas de sentiments
• Protagoniste : Meursault
Ce roman, récit fait par le héros lui-même, Meursault est construit et divisée par deux évènements liés et aussi absurdes l’un que l’autre :
Ière partie : sa durée est de 20 jours et elle va de la mort de la mère de Meursault au meurtre d’un jeune Arabe
Dans cette partie Meursault tue sur la plage un homme de nationalité arabe qu’il ne connaissait pas personnellement et contre qu’il n’avait aucun grief. Meursault se souvient des évènements qui ont précédé le meurtre, c’est-à-dire l’enterrement de la mère, sa rencontre avec Marie, les rapports avec les autres, le travail la plage, le dimanche et enfin le meurtre.
Dans le chapitre 5 il y a deux éléments à souligner :
1. Marie demande à Meursault s’il veut la marier ; il a une attitude apathique et il réponde : « ça m’est égal »
2. Dans le travail on lui propose d’aller travailler à Paris ; encore il réponde « ça m’est égal »
IIème partie : sa durée est d’un an et elle concerne le temps dans lequel Meursault est dans la prison, le procès et son absurdité. Dans cette partie ceux qui parlent sont les témoins.
Meursault assiste au procès comme un spectateur ; dans ce moment il comprend l’absurdité de la vie. Meursault est défini comme un étranger, parce qu’il ne se comporte pas comme les autres et il est indiffèrent aux choses normales et la société ne lui comprend pas : il est un anticonformiste. Il n’est pas véritablement condamné pour le meurtre de l’arabe au nom du principe universel du respect de la vie, mais parce qu’il se comporte d’une façon asociale (il n’a pas pleuré le jour de l’enterrement de sa mère) et donc il est vu comme une personne dangereuse, un monstre insensible.
Meursault ne voulait pas mourir parce qu’il était heureux même s’il était indifférent à la vie, donc, pour cette raison, il accepte la condamne avec fierté, parce qu’il est fière d’être diffèrent.
Dans la dernière page Meursault montre une grande sensibilité qu’il avait toujours eue, c’est-à-dire cela dans la nature, avec laquelle le protagoniste se trouve en harmonie.
Dernière parole du roman : « haine ».
L’histoire a une structure indéfinie parce qu’elle est au milieu entre le roman et le journal intime

Vers la révolte

La prise de conscience de l’absurde pousse l’homme à la révolte. Cela est une attitude de refus essentiellement individuelle, qui d’abord pousse à dire non et puis à s’engager pour éviter que les frontières du bon droit ne soient outrepassées. La révolte de Camus se différencie de toute forme politique de révolution qu’il juge dangereuse pour la liberté individuelle parce que la révolution tend au totalitarisme. C’est pourquoi Camus prendra ses distances par rapport au communisme et à son défenseur Sartre. Sa révolte est enfin un acte de solidarité envers les hommes.

Domande da interrogazione

  1. Quelle est l'enfance d'Albert Camus et son parcours académique?
  2. Albert Camus a connu une enfance difficile dans une famille pauvre en Algérie et a étudié la philosophie à Alger.

  3. Quels sont les ouvrages qui composent le cycle de l'absurde de Camus?
  4. Le cycle de l'absurde de Camus est composé de trois ouvrages significatifs : Le Mythe de Sisyphe, L’Étranger et Caligula.

  5. Comment Camus incarne-t-il sa pensée dans "Le Mythe de Sisyphe"?
  6. Camus incarne sa pensée dans "Le Mythe de Sisyphe" à travers le personnage de Sisyphe, un héros de la mythologie grecque condamné à une tâche répétitive et inutile, mais qui se révolte intérieurement et devient supérieur à son destin.

  7. Quel est le thème principal du roman "L’Étranger" et comment est-il structuré?
  8. Le thème principal de "L’Étranger" est la prise de conscience de l'absurde. Le roman est structuré en deux parties : la première partie couvre 20 jours, de la mort de la mère de Meursault au meurtre d'un jeune Arabe, et la deuxième partie s'étend sur un an, couvrant l'emprisonnement et le procès de Meursault.

  9. Quelle est la vision de Camus sur la révolte et comment se distingue-t-elle des révolutions politiques?
  10. La révolte, selon Camus, est une attitude de refus individuelle qui pousse à dire non et à s'engager pour préserver la liberté individuelle. Elle se distingue des révolutions politiques, que Camus juge dangereuses car elles tendent vers le totalitarisme.

Domande e risposte