Restauration en France (1815-1830)

La Restauration en France (1815-1830)

Après le Congrès de Vienne, Louis XVIII, frère de Louis XVI monte au trône et institue une monarchie constitutionnelle, en octroyant une Charte qui accepte l’égalité de tous les citoyens et la liberté individuelle, tout en réservant au roi des pouvoirs très étendus. Le préambule de la Charte est très significatif : il met l’accent sur les libertés accordées, mais il souligne que toutes les mesures sont prises pour que le pouvoir royal ne soit pas remis en question.
La vie politique sous la Restauration est concentrée autour des ministres et de la Chambre qui est élue par les riches propriétaires fonciers. Une lutte est engagé entre les constitutionnels et les ultra-royalistes, tels que le comte d’Artois, frère du roi. Avec l’appui du mouvement catholique, les ultra-royaliste organisent la Terreur blanche qui règne pendant quelques années, appelée blanche parce que cette couleur était la couleur de la royauté. Des bandes ultra-royalistes provoquent des désordres et des attentats, surtout dans le Midi de la France. La première Chambre est dominée par les royalistes extrémistes, à tel point que Louis XVIII est obligé de la dissoudre.
Le nouveau régime prend quelques mesures libérales, mais l’assassinat du duc de Berry, héritier des Bourbons, déchaînes encore des passions. La politique royale devient alors plus réactionnaire et une nouvelle loi électorale permet un succès des ultra-royaliste, avec le ministère Villèle. Chez les étudiant est organisée, alors, une opposition libérale qui se traduit par la création de sociétés sécrètes et des révolte, réprimées avec beaucoup de violence.

A sa mort, le roi Louis XVIII est remplacé par Charles X, le comte d’Artois. Tout de suite il manifeste la volonté de réaction monarchique, en faisant voter la loi du milliard. C’est une loi qui favorisent les nobles émigrés à l’étranger pendant la Révolution en leur accordant des indemnité qui, au total, s’élève à un milliard. Toutefois, les élections de 1827, marque les progrès des libéraux. Charles X essai de constitue un ministère de transition qui, bientôt, cède la place au ministère Polignac. Celui. Entre en conflit avec la Chambre. Comme réaction Charles X dissout la Chambre et signe les Quatre Ordonnances qui limitent le régime constitutionnel et la liberté de presse, provocant ainsi les trois journées d’insurrection – 27, 28, 29 juillet 1830 – appelées Les Trois Glorieuses, qui lui font perdre le trône. En effet, de nombreux journalistes et des hommes politiques et les insurgés marchent sur le centre de Paris et Charles X est obligé d’abdiquer. On trouve un accord sur la candidature du duc d’Orléans – Philippe d’Orléans - qui remplace le titre de « roi de France » par celui de « roi des Français », qui semble garantir un gouvernement libéral. C’est pour cela, qu’il sera appelé aussi « Philippe égalité ».