Concetti Chiave
- La Monarchie de Juillet commence avec des attentes libérales, mais des divisions subsistent parmi ses partisans.
- Guizot et Périer souhaitent des réformes symboliques, tandis que Laffitte et La Fayette veulent élargir le droit de vote.
- La loi électorale exclut les non-contribuables d'une certaine somme, limitant ainsi la démocratisation.
- Double opposition de légitimistes et républicains exacerbée par une crise économique et des révoltes ouvrières.
- Le mécontentement face au système électoral conduit à des manifestations qui précipitent la chute de la Monarchie en 1848.
La Monarchie de Juillet (1830-1848)
Lorsque Louis-Philippe monte au trône, tout le monde s’attend un libéralisme large et net. Toutefois, des dissensions profondes existent parmi ceux qui l’ont porté au pouvoir. D’un côté, Guizot et Périer souhaitent que les nouvelles mesures prises par le roi soient plus symboliques que véritables. C’est ainsi que le préambule de la Charte est supprimé de même que l’article qui désigne la religion catholique comme « Religion d’Etat ». De l’autre côté, le banquier Laffitte et La Fayette veulent un extension du droit de vote et donc, entraîner le régime vers une évolution vraiment démocratique. Cependant, l’extension de la loi électorale ne peut pas se faire car on exclue du vote ceux qui ne paient pas une somme importante d’impôts directs. En outre une double opposition à la Monarchie de Juillet se manifeste : celle des légitimistes, restés fidèles à Charles X et celle des Républicains, qui s’appuient sur le mécontentement des classes sociales défavorisées à cause d’une grave crise économique qui intéresse la France. Les prix montent alors que les salaires baissent. A Lyon on a une violente insurrection des canuts, c’est-à-dire des ouvriers qui travaillent la soie) qui est durement réprimée.Après plusieurs années d’instabilité, à la fin le roi trouve en Guizot un chef de gouvernement qui partage ses idées. C’est un régime d’immobilisme soit politique que social alors qu’une nouvelle prospérité économique est en train de favoriser la bourgeoisie : en effet, les sept années de ce gouvernement constituent l’apogée des riches propriétaires qui possèdent des terres et des gens d’affaires. Toutefois, à partir de 1847, la bourgeoisie libérale commence à manifester son mécontentement au sujet du système électoral en vigueur et pour protester on organise des « banquets » à la fin desquels on prononce des discours passionnés en faveur d’une réforme du système électoral. Bientôt, ces banquets servent des prétexte pour des manifestations populaires. Le 22 février 1848, l’interdiction à Paris de l’un d’entre eux, provoque la révolution qui entraîne la chute de la Monarchie et la fuite de Louis-Philippe.
Domande da interrogazione
- Quels étaient les principaux désaccords parmi ceux qui ont soutenu Louis-Philippe au pouvoir?
- Quelles étaient les causes de l'opposition à la Monarchie de Juillet?
- Comment la Monarchie de Juillet a-t-elle pris fin?
Les désaccords principaux concernaient l'ampleur des réformes libérales. Guizot et Périer voulaient des mesures symboliques, tandis que Laffitte et La Fayette souhaitaient une véritable démocratisation avec une extension du droit de vote.
L'opposition provenait des légitimistes fidèles à Charles X et des Républicains soutenus par les classes défavorisées, exacerbée par une crise économique avec des prix en hausse et des salaires en baisse.
La Monarchie de Juillet a pris fin avec la révolution du 22 février 1848, provoquée par l'interdiction d'un banquet à Paris, entraînant la chute de la monarchie et la fuite de Louis-Philippe.