Marie-Antoinette de France – Biographie

Marie-Antoinette de France – Biographie

Marie-Antoinette de Habsbourg et duchesse de Lorraine, a régné en France sous le nom de Marie-Antoinette. Née à Vienne en 1755, elle fut guillotinée en 1793, sur la place de la Révolution, aujourd’hui, place de la Concorde. Elle était la filler de l’empereur germanique François 1er et de l’impératrice Marie-Thérèse, reine de Hongrie et de Bohême. Destinée à servir les intérêts der l’Autriche, à l’ âge de 14 ans elle épousa le dauphin de France, futur Louis XVI en 1770.

De cette union naquirent deux fils et deux filles. Elle ne manquait pas d’esprit, mais elle possédait peu d’instruction. Dès les premiers jours elle chercha, avant tout, à sauver sa famille. Elle suscita tantôt d’admiration, tantôt la haine. Pour les révolutionnaires, elle était légère, capricieuse e prodigue ; auprès de Luis XVI elle détruisit l’influence bénéfique que pouvaient avoir Mirabeau ou La Fayette. Pour les défenseurs de la monarchie, c’était une grande dame, au cœur pur et à l’intelligence élevée, une femme énergique et courageuse qui savait faire preuve dans l’adversité d’une grandeur étonnante et même de qualités d’homme d’état. Mirabeau disait d’elle : « C’est le seul homme de la famille ». Voyons maintenant le rôle qu’elle a eu pendant la Révolution. Après la rébellion du Tiers État lors du Serment du Jeu de Paume, elle fut l’inspiratrice du discours royale du 23 juin qui constitua le bréviaire des royalistes réformateurs. Ensuite, elle refusa de se raillera l’idée d’une monarchie constitutionnelle et devint, pour les révolutionnaires, l’imager vivante du complot aristocratique. Elle se vit attribuée des surnoms tels que « l’Autrichienne », « Madame Veto » ou « Madame Déficit ». Après la fuite de Varennes, en 1791, dont elle fut l’instigatrice, elle persuada son entourage que seule une intervention étrangère pourrait sauver la royauté et elle fut accusée de fournir des plans qui devraient faciliter la pénétration des armées ennemies sur le territoire français. Après la prise des Tuileries, en 1792, elle fut enfermée à la prison du Temple, puis à celle de la Conciergerie. Jugée par le Tribunal révolutionnaire, elle fit preuve d’une très grande dignité devant les calomnies. Condamné à mort, elle fut guillotinée le 16 octobre 1793. Le peintre et révolutionnaire Jacques-Louis David, observant le cortège depuis la rue Saint-Honoré, en dessina un croquis resté légendaire. Son corps repose dans la basilique de Saint- Denis, à Paris.