Humanisme et Renaissance

L'Humanisme et la Renaissance

Dès le XVe siècle, en Italie, on assiste à une évolution des mentalités et des idées. En fait, l’Italie se trouve proche le monde classique et en conséquence, on a le développement d’un nouveau mouvement culturel, l’Humanisme. Il s’agit d’un retour aux sources antiques, latines et grecques. On peut le considérer une période de transition entre le Moyen Age et la Renaissance.

La naissance de l’Humanisme est possible grâce au travail des moines, qui pendant le Moyen Age ont copié d’innombrables manuscrits antiques, devenus témoignages du monde classique. Dans cette période se développe une nouvelle discipline, la filologie, qui s’occupe des études des sources antiques, les humanae litterae.
On s’intéresse à l’archéologie et à l’architecture, surtout de temples grecs. C’est la naissance du classicisme.
Naturellement, comme le nom « Humanisme » indique, selon les humanistes, l’homme se trouve au centre de l’Univers et cette théorie s’oppose à la pensée du Moyen Age, dont Dieu était au centre. L’homme est capable de se gouverner et d’agir lui-même, son intelligence lui permet de remettre en question certaines théories.
L’homme doit recevoir une éducation qui épanouisse son corps et son esprit. Ils recherchent la beauté et l’harmonie.

L’homme donc applique son intelligence dans deux domaines : le domaine scientifique et le domaine religieux. En ce qui concerne la science, en 1543 on a la naissance de la théorie héliocentrique, c’est-à-dire l’idée que la Terre n’est pas au centre de l’Univers, mais c’est elle tourne autour du Soleil avec les autres planètes. Galilée reprendra son idée mais il sera condamné par l’Inquisition.
Dans le domaine religieux, on a l’étude de la Bible, que Saint Jérôme a traduit en vulgaire la première fois, mais tout cela sera condamné par l’Église. On se développe des nouveaux ordres catholiques. L’Église s’oppose aux avancées de la science, parce qu’ils pensent que le corps humain doit arriver intégral au Paradis: ils sont contraires aux études de l’anatomie.

La Renaissance française est un mouvement artistique et culturel situé en France entre le milieu du XVe siècle et le début du XVIIe siècle. Étape de l'époque moderne, la Renaissance apparaît en France après le début du mouvement en Italie et sa propagation dans d'autres pays européens.
Comme en Italie, ses traits caractéristiques sont la soif de vivre, la confiance en l'Homme, l'appétit du savoir, l'esprit de libre examen. Ce mouvement remet en cause les mentalités du Moyen Âge et recherche de nouvelles formes de vie et de civilisation. En effet, les possibilités de diffusion de l'information par l'imprimerie, et la découverte d'un nouveau monde au-delà de l'Atlantique, modifient profondément la vision du monde des hommes de cette époque.
La Renaissance française est le temps des peintres, des sculpteurs qui sont employés par les rois dont les plus emblématiques de la période sont François Ier et Henri II. C'est l'époque de Léonard de Vinci qui finit sa vie au Clos Lucé, mais aussi de la création de l'École de Fontainebleau et de l'arrivée des Médicis à Paris au XVIe siècle.

Le règne de François I

Après la guerre de Cent Ans, la France est affaiblie. Depuis 1543, on commence un processus de reconstruction politique, économique et aussi démographique.
Sous le règne de François Ier fleurisse la Renaissance.

Les guerres d’Italie

La France veut s’approprier des territoires italiens, qui sont divisés politiquement. En 1492, avec Charles VIII, ils conquièrent Naples, tandis que Louis XII conquête (et perd) le Milanais.
François Ier le reprend avec la bataille de Marignan.

Charles V, son ennemi

François Ier s’oppose à Charles Quint, le roi d’Espagne, d’Autriche et des Pays-Bas. La France perd encoure une fois le Milanais et le roi doit renoncer à ses possessions et ses droits sur la Flandre et l’Artois, pour sortir de prison. Malgré cela, ils réussissent à contenir la puissance des Habsbourg. Henry II, le successeur de François, signe le traité de paix en 1559 à Cateau-Cambresis.

Vers la monarchie absolue

François Ier est considéré le premier roi à poser les fondements pour la monarchie absolue (Louis XIV). En effet, il se faisait appeler «Majesté». La fonction du gouvernement est assurée son pouvoir et réaliser l’unité du royaume. Le roi engage le chef de l’armée, le chef de la justice et le chef des secrétaires d’état. François Ier impose la langue française pour les actes administratifs par l’ordonnance de Villers-Cotterêts en 1539.

La cour et la noblesse

Avec l’humanisme et la Renaissance, la conception de cour change: on assiste à une redéfinition des modèles sociaux. La fonction est de civiliser la noblesse, parce qu’elle devient une figure majeure.
Le noble dans la cour perd de son pouvoir, mais aussi de son indépendance. Donc, la cour n’est plus un lieu mais un groupe de personnes qui entoure le roi.