(Comprensione e produzione in lingua straniera)
Compréhension
1) Jean est un vieux garçon ridé, petit et mince , aux cheveux ras , son aspect physique est chétif , il semble atteint d’une maladie au nez qui est rouge et déformé, ses dents aussi sont en mauvais état.
Son aspect est peu soigné (la machoire est mal rasée).
2) Le père , Jérôme Péloueyre, qui souffre d’insomnies nocturnes , l’après –midi fait une sieste dans le silence total en obligeant sa famille, ses domestiques et les passants sous ses fenetres à respecter ce « temps sacré ».
Toutefois son repos ne peut pas etre « éternel », il attribue la faute de son réveil à des bruits de la cuisine (choc d’assiettes) et à des bruits naturels (toux, aboiements).
3)Cadette, vieille servante ne prête aucune attention au maître qui rentre dans la cuisine , elle ne le regarde pas comme s’il était un objet (un jambon accroché au plafond).
Jérome par contre admire cette vieille paysanne pour sa simplicité et sa näiveté
(elle pleure encore quand à Noel on tue le cochon qu’elle a élevé), elle qui a été témoin d’un demi-siècle d’histoire française sans s’en apercevoir.
4)Les femmes du bourg se moquent de Jean ,de son aspect physique, de sa timidité, de son habitude à parler tout seul dans la rue quand il médite, de sa pantomime de clown.
5)Par cette phrase on souligne le silence sacré de la maison dans cet après-midi, les chaussures de gymnastique de Jean ne font aucun bruit comme si elles voulaient respecter le repos du père.
6) En profitant du calme de l’après-midi ensoleillé où il n’y a personne dans les rues , surtout les femmes qui cousent assises sur le seuil de leur maison, Jean veut sortir pour s’évader de la maison qui ressemble à une tombe ; d’abord il pense aller à la chasse aux pies , oiseaux qu’il déteste, puis il change d’avis il va rendre visite au docteur Pieuchon et à son fils, étudiant en médecine , qui vient rentrer pour les vacances , pour converser avec quelqu’un.
7)Le sens de la chaleur extérieure est donné par de nombreuses expressions : « l’harcèlement de la chaleur »qui donne un sens de malaise physique , ainsi que la comparaison de la lumière au métal liquide brûlant et à l’eau chaude d’une piscine où l’on plonge. Le chant des cigales et le bourdonnement des mouches témoignent la chaleur étouffante de la « canicule » qui fait du village une « fournaise ».
8)La vie de Jean est triste ,solitaire , il se sent prisonier de sa maison et du village.
Les femmes de son bourg se moquent de lui,toujours sous leurs regards il est raillé, il cherche du refuge dans la nature ,à la chasse ,ou la compagnie de gens plus cultivés comme le docteur Pieuchon et son fils.
Son ami Daniel Trasis, avec qui il a une correspondance épistulaire, représente la liberté conquise(il a quitté le village contre le gré de sa famille), sa vie à Paris est le rêve impossible de Jean dans son désir d’anonymat , de réussite(fortune et gloire) et de réalisation amoureuse.
Il était deux heures d’après-midi d’une journée de canicule où le bourg semblait figé par la chaleur.
Jean Péloueyre, vieux garçon en piteux état, se réveilla de la sieste habituelle imposée par son père
souffrant d’insomnies nocturnes.Il sortit de chez lui dans le silence des rues vides et brulées par le soleil,si d’abord il voulait aller chasser les pies près du ruisseau,en pensant à l’harcèlement des moustiques et pris du désir de rencontrer quelqu’un, il décida de rendre visite au docteur Pieuchon.
Il aurait voulu quitter à jamais ce monde « clos » du petit village et ses gens ignorants , il rêvait de vivre à Paris comme son ami Daniel où dans l’anonymat il aurait pu satisfaire ses désirs de réussite et d’amour qui lui avaient été niés.
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