Fabrizio Del Dongo
Genius
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Concetti Chiave

  • La Nature est décrite comme un temple mystérieux où l'homme perçoit des symboles qu'il ne peut entièrement comprendre, évoquant des paroles confuses et riches en significations.
  • Les symboles naturels, tels que les sons, les couleurs et les parfums, s'entrelacent pour former une unité profonde et ténébreuse, selon la théorie des correspondances.
  • Le poème utilise la synesthésie pour associer des sensations olfactives à d'autres expériences sensorielles, comme la chair d'un enfant ou le son d'un hautbois, révélant des qualités communes.
  • Certains parfums évoquent des mondes exotiques et spirituels, créant des correspondances verticales qui relient le transport de l'esprit à celui des sens.
  • Baudelaire relie l'extase de l'âme à l'ivresse des sens, soulignant que pour lui, ces deux expériences sont indissociables et se renforcent mutuellement.

La Nature est un temple où de vivants piliers

Laissent parfois sortir de confuses paroles;

L'homme y passe à travers des forêts de symboles

Qui l'observent avec des regards familiers.

Comme de longs échos qui de loin se confondent

Dans une ténébreuse et profonde unité,

Vaste comme la nuit et comme la clarté,

Les parfums, les couleurs et les sons se répondent.

II est des parfums frais comme des chairs d'enfants,

Doux comme les hautbois, verts comme les prairies,

— Et d'autres, corrompus, riches et triomphants,

Ayant l'expansion des choses infinies,

Comme l'ambre, le musc, le benjoin et l'encens,

Qui chantent les transports de l'esprit et des sens.

Indice

  1. La natura come tempio
  2. Simboli e corrispondenze
  3. Unità e sinestesia
  4. Esempi di corrispondenze

La natura come tempio

La Nature, personnifiée, est comparée à un temple et les arbres deviennent des colonnes, laissant deviner des paroles mystérieuses.

Donc, la Nature est comparable à un espace mystérieux, plein de symboles que l’homme n’est pas capable de déchiffrer. Pur lui, il existe seulement de « confuses paroles ».

Simboli e corrispondenze

Les mots, tout en étant imprécises et univoques, sont riches en suggestions, ouvertes à plusieurs significations : les odeurs, les sons, les couleurs dont le poète parle dans les vers successifs. L’homme traverse cette réalité dont il fait partie (« Qui l’observent avec des regards familiers ») et qui lui est familier, mais dont il n’a qu’ une connaissance superficielle et imparfaite parce qu’elle est mystérieuse (« forêt de symboles »). Les symboles rappellent plusieurs sens à la fois et ils constituent une véritable forêt où il est très difficile de se frayer un chemin ; toutefois, les symboles se trouvent renfermés dans des éléments de la réalité connue à l’homme – les sons, les couleurs, les parfums e donc dans la réalité naturelle – avec lesquels l’homme est très familier.

Unità e sinestesia

Dans les deuxième strophe, les sons, les couleurs et les parfums correspondent entre eux (théorie de la correspondance) et ils se confondent entre eux, pour devenir une seule chose, vaste comme les ténèbres et la lumière. En synthèse, le poète affirme que l’unité existe, même si elle est « ténébreuse » et « profonde » et à cause de cette unité, les parfums, les couleurs et les sons ont des rapports entre eux. Cette unité se fonde sur des analogies que l’on peut comprendre seulement d’une façon intuitive.

Esempi di corrispondenze

Après les énonciations, on a toute une série de correspondances comme exemple de la théorie énoncée dans les vers précédents. Dans la troisième et la quatrième strophe, on a la synesthésie c’est-à-dire un procédé rhétorique qui unit deux ou plusieurs mots appartenant à des plans sensoriels différents. Il s’agit de correspondances horizontales : on peut associer les parfums (sensation olfactive) à la chair d’un enfant (sensation tactile) ou bien au son d’un hautbois (sensation auditive) ou à des prairies (sensation visuelle) parce qu’il existe des qualités communes : (« frai », « doux », « vert »). Il existe aussi des parfums « corrompus », « riches », « triomphant » comme l’ambre, l’encens ou le benjoin qui, si d’un côté évoquent un monde fabuleux et exotique, de l’autre côté ils créent des sensations plus fortes et associée à une dimension plus abstraite, plus spirituelle, grâce auxquelles on peut s’élever vers l’idée et l’essence des choses. En ce cas, on a les correspondances verticales. À remarquer que Baudelaire associe le transport de l’esprit à celui des sens parce que pour le poète l’ extase de l’âme et l’ivresse des sens sont la même chose.

Domande da interrogazione

  1. Quel est le rôle de la Nature dans le poème "Correspondances" de Charles Baudelaire ?
  2. La Nature est comparée à un temple mystérieux rempli de symboles que l'homme ne peut déchiffrer, évoquant des paroles confuses et riches en significations.

  3. Comment les symboles sont-ils décrits dans le poème ?
  4. Les symboles sont décrits comme une forêt difficile à traverser, renfermés dans des éléments naturels comme les sons, les couleurs et les parfums, auxquels l'homme est familier mais qu'il ne comprend que superficiellement.

  5. Quelle théorie est illustrée dans la deuxième strophe du poème ?
  6. La théorie de la correspondance est illustrée, où les sons, les couleurs et les parfums se répondent et se confondent, formant une unité vaste et mystérieuse.

  7. Qu'est-ce que la synesthésie et comment est-elle utilisée dans le poème ?
  8. La synesthésie est un procédé rhétorique qui unit des mots de plans sensoriels différents, utilisée pour associer des parfums à des sensations tactiles, auditives et visuelles, illustrant les correspondances horizontales.

  9. Quelle est la signification des correspondances verticales dans le poème ?
  10. Les correspondances verticales évoquent des parfums qui créent des sensations fortes et spirituelles, permettant de s'élever vers l'idée et l'essence des choses, associant le transport de l'esprit à celui des sens.

Domande e risposte