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Concetti Chiave

  • Le système féodal en Europe a créé une société hiérarchique avec des classes distinctes: rois, ducs, seigneurs, chevaliers et serfs.
  • Avec le développement du commerce, la bourgeoisie a commencé à prendre le pouvoir dans les villes, creusant un fossé avec la noblesse.
  • Les croisades, initialement pour libérer les lieux saints, ont évolué vers des expéditions de conquêtes matérielles.
  • Les monastères étaient des centres de prière et d'innovation, notamment avec l'invention des moulins à vent et à eau pour l'agriculture.
  • La société médiévale était régie par des relations de vassalité, impliquant des obligations réciproques de service et de protection.

Indice

  1. Vie entre foi et culture
  2. Société reglée
  3. Ceux qui prient
  4. Ceux qui combattent
  5. Ceux qui travaillent

Vie entre foi et culture

Le système féodal installé en Europe depuis l’empire carolingien a provoqué une décentralisation du royaume en plusieurs territoires autonomes. Ce modèle a installé une forte hiérarchisation de la société: rois, ducs, seigneurs, chevaliers, serfs.

Le développement du commerce contribue au progrès de la bourgeoisie qui prend peu à peu le pouvoir dans les villes.

Cette société de type militaire et rigidement réglée favorise la variété des dialectes. La noblesse va devenir une caste toujours plus fermée et un fossé va se créer entre elle et les bourgeois des villes.

La foi est très ardente et les croisades en sont un signe. Les premières avaient seulement l'objectif de délivrer les lieux saints qu’occupaient les musulmans, mais elles deviendront des expéditions pour des conquêtes matérielles.

La cultur se développe et, au XIIIe siècle, naissent les premières universités. En 1200, est créée l’Université de Paris et, en 1257, Robert de Sorbon fond la Sorbonne.

Société reglée

La société médiévale, fondée sur la transmission héréditaire du pouvoir, des titres et de la richesse, présente donc une structure hiérarchique rigide. Elle est divisée en trois classes ou ordres: ceux qui prient, ceux qui travaillent et ceux qui combattent.

Ceux qui prient

Ils sont les clercs, les hommes d’Église les moines. Ils habitent dans les monastères, qui se trouvent dans la forêt, car ils se reprochent à Dieu avec la solitude et au silence et aussi pour éviter de subir des vols. Ils prient Dieu surtout pour les personnes qui font des péchés, parce que dans cette époque on commence à parler du jugement universel.

Dans les monastères, chaque moine avait sa propre tâche : il y avait des moines qui travaillent dans les jardins, il y avait des moines qui recopier et traduisent les textes, des autres moines qui s'occupent de la cuisine ou du linge. Ils se réveillent, ils prient et ils travaillent. Pendant les repas, il y avait un moine qui lise la Bible, écrite en latin, et les autres mangent en silence. Étant donné qu'il était interdit de parler pendant le repas, les moines inventent le langage des signes pour communiquer. Pour manger, ils utilisent des saladiers ou des assiettes appelées Graals.

Les moines recopient et traduisent du grec et de l'arabe en latin. Les pages des livres étaient faites avec la peau des animaux et pour écrire il utilise l'encre. On utilise l'encre noire, bleue, rouge et dorée, car ils sont les couleurs de la Vierge. Les premières lettres de chaque première page était vraiment chef-d'œuvre. Ils sont invités le réveil à eau.

Pour vivre, les moines vendent les livres aux riches. Pour manger ils font des échanges des produits du jardin avec les paysans, mais ce n'était pas suffisant. Donc, ils inventent les moulins à vent et à eau. On les utilise pour moudre le blé et produire de la farine. Celle-là était donnée aux paysannes, qui produisent du pain et des pâtes et ils font des échanges avec de la viande et des œufs. Donc, au Moyen-Âge, nous avons la première forme d'énergie renouvelable. Le moulin produit de l'énergie qui fait bouger les roues. Il y a aussi la possibilité de louer ce moulant aux paysans. Les moines louent les moulins aux paysans, qui produisent de la farine avec laquelle ils payent les impôts aux nobles.

Ceux qui combattent

Ceux sont les guerriers, c’est-à-dire les chevaliers et seigneurs, qui appartiennent aux nobles et qui étaient souvent les seconds fils d'un couple noble. La chevalerie est l'ancêtre de la gendarmerie. Ils devaient avoir des valeurs pour devenir chevaliers. Les premières choses, c'était la discrétion, donc ils devaient être discrets et ils ne devaient pas poser des questions. Ils devaient être gentils, fidèles, aimables, ils devaient combattre, avoir du savoir-faire, faire respecter et protéger les femmes nobles.

Les femmes nobles étaient considérées comme des déesses et comparées à la Vierge. Donc, il est interdit de la toucher. Avec une femme, on pouvait seulement parler doucement et la regarder. Par contre, les femmes de la basse société étaient considérées comme des prostituées et elles n'étaient pas respectées, vu qu’elles subissent souvent des viols.

Ceux qui travaillent

Ils sont les paysans, les artisans et les bourgeois qui habitent le bourg. On assiste à une révolution agricole. Avant la Révolution, le terrain était partagé en deux parties. Une partie était cultivée et l'autre était à repos. Il y avait les serves, qui sont des paysans qui travaillent la terre. Les paysans qui louent la terre s'appellent villas.

Ceux-ci louent la terre aux Seigneurs en échange d’une révérence. Dans cette époque, on commence à partager le terrain à maggese : une partie était à repos et deux parties étaient cultivées. Donc, on assiste à une argumentation de la production agricole, en effet, c'est l'époque où la population commence à augmenter.

Chacun est le vassal, le subalterne, de quelqu’un d’autre: le serf est soumis à son seigneur; le chevalier, à son roi; l’amant courtois, à sa dame. L’Église aussi se base sur ce modèle : c’est l’hommage qui lie les hommes entre eux. Il s’agit d’un contrat qui unit deux personnes par un serment de protection et de travail (le fort protège le faible, qui travaille pour lui).

Ces deux personnes ont des devoirs l’une envers l’autre et des obligations réciproques. Le vassal doit à son seigneur le service d’ost (l’assistance militaire); le service de conseil; l’aide aux quatre cas (une aide financière spéciale).
Le seigneur doit à son vassal la protection; l’entretien (il lui fournit de quoi vivre, le plus souvent une terre avec des paysans, un fief). Ces serments ne peuvent pas être rompus, sous peine d’être accusé de félonie. Le roi est au-dessus de cette organisation sociopolitique, il en est exclu puisqu’il est élu par Dieu.

Domande da interrogazione

  1. Quelle était la structure de la société médiévale en Europe et comment était-elle divisée ?
  2. La société médiévale était fortement hiérarchisée et divisée en trois classes ou ordres: ceux qui prient (clercs, hommes d’Église, moines), ceux qui combattent (guerriers, chevaliers, seigneurs) et ceux qui travaillent (paysans, artisans, bourgeois).

  3. Quel rôle les monastères jouaient-ils dans la vie quotidienne et spirituelle au Moyen-Âge ?
  4. Les monastères étaient des centres de prière, de travail et d'éducation. Les moines y vivaient en reclus, priant pour les pécheurs, recopiant et traduisant des textes, et développant des innovations comme les moulins à vent et à eau.

  5. Comment les croisades ont-elles évolué au fil du temps ?
  6. Initialement, les croisades avaient pour objectif de délivrer les lieux saints occupés par les musulmans. Avec le temps, elles se sont transformées en expéditions pour des conquêtes matérielles.

  7. Quel était le principe du système féodal et comment fonctionnait-il ?
  8. Le système féodal était basé sur des relations de vassalité et de suzeraineté, où chaque individu était le vassal ou le subalterne de quelqu'un d'autre. Ce système impliquait un contrat d'obligations réciproques, notamment le service militaire, le conseil et l'aide financière spéciale en échange de protection et d'entretien.

  9. Comment la chevalerie et les valeurs associées à cette institution reflétaient-elles la culture et la société médiévales ?
  10. La chevalerie, ancêtre de la gendarmerie, exigeait des valeurs telles que la discrétion, la gentillesse, la fidélité et le respect des femmes nobles, reflétant ainsi les idéaux de comportement et la structure hiérarchique de la société médiévale.

Domande e risposte