Concetti Chiave
- La capitulation de Compiègne divise la France en deux zones : une zone occupée au nord et une zone franche au sud avec Vichy comme capitale.
- Le régime de Vichy, malgré son statut de zone franche, était autoritaire, antisémite et contrôlé par l'influence d'Hitler.
- La résistance française était dirigée par le général Charles de Gaulle, exilé à Londres, s'opposant au régime de Vichy et à l'occupation allemande.
- Mussolini, initialement réticent à entrer en guerre, change d'avis après la capitulation française, espérant des gains rapides et une gloire similaire à celle d'Hitler.
- L'entrée en guerre de l'Italie sous Mussolini se solde par des échecs militaires, notamment en France et en Égypte, malgré sa tentative de réaliser une grande Italie.
Rendu de Compiègne et division de la France
Avec la capitulation de Compiègne, la France est divisée en deux parties :
1) Au nord, la zone occupée, qui comprend Paris et le front allemand ;
2) centre-sud, c'est-à-dire la zone franche avec la capitale Vichy. Mais en fait, le régime de Vichy était autoritaire et antisémite, complètement soumis à Hitler.
La résistance française est aux seules mains du général Charles de Gaulle, exilé à Londres.
Entre-temps, en Italie, Mussolini, qui avait évité d'entrer en guerre en raison du manque de préparation du pays pour soutenir un conflit de longue durée, a changé d'avis face à la capitulation française, absolument certain que le conflit ne durerait pas longtemps et, surtout, soucieux de grappiller quelques miettes de gloire allemande.
Le Duce a réussi à convaincre le roi, les industriels, la classe dirigeante et l'opinion publique. Le 10 juin 1940, Mussolini annonça à une foule enthousiaste que l'Italie était entrée en guerre.
Tandis qu'Hitler réalisait la grande Allemagne, Mussolini caressait le rêve ambitieux d'une grande Italie qui s'étendrait sur la Méditerranée, les Balkans et l'Afrique. Mais le duce ne semble pas avoir fait le bon calcul. L'offensive contre la France se termine par des corrections minimales des frontières ; l'attaque contre les Anglais en Égypte échoue à cause de l'insuffisance des moyens blindés. Comme si cela ne suffisait pas, Mussolini rejeta fièrement la proposition d'aide d'Hitler, mais la réalité des faits éteignit bientôt son ardeur.