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La vie
Né a Paris en 1622, Jean Baptiste Poquelin (le futur Molière) est l'aîné d'une famille qui comptera cinq
enfants. Il y a dix ans à la mort de sa mère; son père se remarie l'année suivante, en 1633, avec une
femme qui mourra trois ans plus tard en mettant au monde une petite fille qui ne lui survit pas. Molière
appartient à une famille bourgeoise: son père est tapissier et valet de chambre ordinaire du roi. C'est une
affaire de famille: la charge du père, achetèe à son frère Nicolas et transmise à son fils en 1637, consiste à
faire le lit du roi et à démènager mobilier et couvert quand la cour se déplace. La tapissier du roi est donc
une sorte de metteur en scène de l'existence matérielle du roi. Molière acquiert une culture latine,
thèâtrale et juridique, en suivant les cours donné par les jésuites du Collège de Clermont, à Paris (l'actuel
lycée Luis-le-Grand). Les jésuites sont amateurs de thèâtre et excellents latinistes: deux raisons pour que
Molière s'interesse à la "Comédie de la Marmite (Aulularia)" de l'auteur latin Plaute, la source la plus
ancienne de "L'Avare". Une tradition veut que Molière ait fait des ètudes de droit; il lui en reste de termes
tecniques utilisés par Harpagon dans les clauses du contrat avec son emprunteur (II, 1).Ce sont
probablement des ennuis d'argent qui amènent Jean-Baptiste Poquelin à prendre le nom Molière. Le 30
juin 1643 naît l'"Illustre Thèâtre". Après avoir renoncé à la charge de son père en janvier 1643, Molière
signe une acte d'association avec plusieurs membres de la famille Béjart: Madeleine Bèjart, âgée de 24
ans, comédienne lancée qui est devenue sa maîtresse l'année précédente, son frère aîné Joseph et sa soeur
cadette Geneviève. vingt ans plus tard, en 1662, Molière épouse Armande Déjart, fille de Madeleine. Et
c'est la mère de Madeleine qui garantit les emprunts contractés par la troupe en difficulté. Victime de
prêtets usuraires, Molière est emprisonné pour dettes au Châtelet, du 2 au 5 août 1645. La troupe, réduite
à sept comédiens, dont trois memebres de la famille Béjart, doit partir pour la provence; elle y passera
treize ans (1645-1658). Après le succes des "Précieuses ridicule" en 1659, la troupe de Molière,
profondément modifiée, devient la troupe officielle de Monsieurs, frère du roi. Molière commence à
ecrire de grandes comédies en vers, comme "L'école des femmes", jouée dans sa nouvelle salle du Palais-
Royal en 1662. Victime de son succès Molière est calomnié par des envieux et sourtout par le parti dévot,
qui l'accuse d'athéisme, le qualifie de demon et fait interdire deux pièces: "Tartuffe" et "Don Juan".
Quand "L'avare" est crée, le 9 septembre 1668, Molière n'a pas encore gagné, malgré l'appui de Luis XIV
lui-même, ce qu'on appelle «la bataille du "Tartuffe"». La pièce interdite ne sera jouée que le 5 février
1669. La couleur assez sombre de "L'avare" s'explique aussi par les progrès d'une tuberculose qui a forcè
Molière à quitter la scène pendant un an. Meurra quelques année plus tard, le 17 février 1673, pendant
qu'il récite "Le Malade Imaginaire" et il meurt peu d’ heures après.
Le thèâtre au temps de Molière et le statut des comédiens
La diversité du théâtre au XIIe siècle tient à la combinaison de deux tendence qui se retrouvent dans
l'oeuvre de Molière: le goût qui divertissement et du spectacle, et la célebration d'une monarchie qui veut
ordonner la société autour d'elle.
La situation matérielle des comédiens s'est beaucoup améliorée. Au debut du XIIe siècle, la plupart des
troupes sont des bandes instables qui sillonnent la provence et qui ne passent pas à Paris.
La protection du frère du roi, permet à la troupe de Molière de s'installer en 1659 dans la grande salle du
Petit-Bourbon. Mais la concurrence entre les troupes est féroce, et souvent déloyale. Les ennemis de
Molière obtiennent la dèmolition de la salle.
Lous XIV réagit en attribuant à Molière une salle de 1500 places dans l'ancienne demeure de Richelieu, le
Palais-Royal.
La situation morale des gens de théâtre reste cependant précarie. Une partie importante de l'Église
condamne toute représentation des passions et refuse aux comédiens la sépolture chrétienne.
L'appui royal est donc particulièrement nècessaire à Molière, que ses adversaires présentent comme un
véritable démon, un athée qu'il faut brûler en place publique. "L'Avare" s'inscrit dans un contexte de lutte
liée à l'interdiction. 2
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By L’Avare
Le personnages
Harpagon (père de Cléante et d'Élise, amoureux de Mariane)
• Cléante (fils d'Harpagon, amant de Mariane)
• Élise (fille d'Harpagon, amante de Valère)
• Valère (fils d'Anselme, amant d'Élise)
• Mariane (amante de Cléante, aimée d'Harpagon)
• Anselme (père de Valère et de Mariane)
• Frosine (intrigante)
• Maître Simon (courtier)
• Un notaire
• Maître Jacques (cuisinier et cocher d'Harpagon)
• La Flèche (valet de Cléante)
• Dame Claude (servante d'Harpagon)
• Brindavoine et La Merluche (laquais d'Harpagon)
• Un commissaire et son clerc
• 3
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L'intrigue
: L'intrigue se passe à Paris. Le riche et avare Harpagon a deux enfants : Élise qui est amoureuse
Acte I
de Valère, un gentilhomme napolitain au service de son père en qualité d'intendant, et Cléante qui
souhaite épouser Mariane, une jeune orpheline sans fortune. Il ne supporte pas que l'avarice de son père
contrarie ses projets amoureux. Harpagon est terrifié par une crainte obsédante : il a dissimulé dans le
jardin, une cassette qui renferme dix mille écus d'or, il a peur qu’on la découvre et qu'on lui vole.
Suspicieux, il se méfie de tout le monde, même de ses enfants, il va jusqu'à renvoyer La Flèche, le valet
de Cléante. Finalement, il leur dévoile ses intentions : il va épouser Mariane, Élise est promise (sans
apport de dot) à Anselme, un vieillard, et Cléante est destiné à une veuve. La jeune fille refuse
énergiquement, son père demande à Valère de la convaincre. Ce dernier acquiesce faussement, mais
songe à fuir avec son amante, si nécessaire.
: Cléante, qui ne peut compter sur son père, a un besoin urgent de quinze mille francs. La Flèche,
Acte II
son valet, se charge de lui trouver un préteur, un intermédiaire l'informe des conditions qui relèvent de
l'usure la plus outrancière. Révolté, il finit par découvrir que l'usurier n'est autre que son père ; une
violente dispute les oppose. L'intrigante Frosine entre en scène, elle persuade Harpagon que Mariane est
une femme qui préfère les hommes âgés et qu'elle serait disposée à se marier avec lui. L'avare est ennuyé
par le manque de fortune de la jeune femme, mais Frosine le convainc qu'une personne pauvre qui ignore
les dépenses, ne peut que lui convenir. L'intrigante veut se faire payer de ses services, mais Harpagon
élude et s'en va.
: À l'occasion de la signature du contrat de mariage, Harpagon a invité Mariane à dîner. Il
Acte III
sermonne sa domesticité et en particulier Maître Jacques, pour que les dépenses soient limitées. Le
cuisinier proteste, l'intendant Valère soutient l'avare et prône l'économie ; une vive algarade s'ensuit au
cours de laquelle Maître Jacques reçoit des coups de bâton, et dés lors ne songe plus qu'à se venger.
Arrive Frosine qui introduit Mariane dans la maison, nerveuse à l'idée de rencontrer son futur époux.
Quand celui-ci paraît, elle est dégoûtée par son physique, c'est à ce moment que Cléante arrive, elle
reconnaît le jeune homme qui est l'objet de ses pensées. S'ensuit une conversation entre les amoureux,
dans laquelle à mots voilés ils s'avouent leurs sentiments réciproques. Cléante retire une bague de grande
valeur du doigt de son père, et l'offre en son nom propre à celle qu'il aime. Harpagon n'a pas
véritablement compris la situation.
: Les deux jeunes amoureux sollicitent Frosine pour qu'elle intervienne auprès du barbon, et qu'il
Acte IV
renonce à son mariage insensé. Harpagon surprend son fils entrain de baiser la main de Mariane, et
conçoit immédiatement des soupçons dont il veut s'assurer. Afin de sonder son fils et connaître ses
espoirs, il prétend avoir changé ses projets et renoncé au mariage. Le fils naïf dit tout à son père, son
amour pour la jeune fille et son désir de l'épouser ; furieux harpagon résiste mal à un accès de violence et
le maudit. Maître Jacques intervient pour les séparer et les raccommoder, En aparté il leur fait croire à
chacun que l'autre a abandonné la partie. La réconciliation est de courte durée, l'algarade reprend de plus
belle et ne cesse qu’à l'arrivée de La Flèche, avec la cassette des dix mille écus d'or, qu'il a lui-même
dérobé. Harpagon promet de trouver le coupable et de le châtier comme il se doit.
: Harpagon mande un commissaire de police afin d'enquêter sur le vol de la cassette et, dans son
Acte V
délire d'avaricieux, il veut faire interroger tous les parisiens. Par vengeance, Maître Jacques désigne
Valère qui arrive à ce moment. On le somme de s'expliquer et de reconnaître son forfait. Malentendu,
pensant que ses sentiments pour Élise sont connus, il admet qu'elle est secrètement sa fiancée. Une fois de
plus Harpagon comprend avec retard et la fureur le reprend. Anselme, qui doit épouser Élise, entre en
scène alors que Valère a commencé le récit de son histoire. Le vieillard comprend que Valère et Mariane
sont ses enfants, il était persuadé qu'ils avaient péri dans un naufrage, il y a fort longtemps.
Cléante va épouser Mariane et Valère Élise. Quant à Harpagon, il reste seul avec sa cassette. 4
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Argent et amour dans L’Avare
Traditionnellement, la comédie oppose deux générations: celle des "barbons", ommes mûrs ou vieillards,
volontiers avares comme le Pantalon de la comédie itallienne, et celle des jeunes gens qui veulent jouir de
la vie. L'accent mis par "L'Avare" sur la question d'argent durcit le conflit: au XIIe siècle, il faut de
l'argent pour séduir, il en faut pour se marier, c'est-à-dire pour s'étabilir. Les liens entre l'amour et l'argent
sont donc nécessairement au coeur de l'action, même si les jeunes gens ne sont pas forcément intéressés.
Ces rapports entre amour et argent sont au coeur du comique de "L'Avare". L'Avare dépossède ses
enfants de tout ce qu'ils peuvent légitimement revendiquer, sourttout l'affection paternelle entièrement
absorbée par la chassette, le pièce prend une coloration tragique. Aussi, au fin d'épargner le spectateur,
Molière lui offre-t-il l'aventure romanesque d'une famille séparée puis réunie par le plus grand des
hasards.
Les visages de l’argent dans L’Avare et l’usure
La notion d'argent est à la fois omniprésente et multiforme. La première image qui en est donnée est celle
de l'argent absent. Quand on n'a pas d'argent, on en parle sans cesse. Inversement, quand l'argent est là, il
est interdit d'en parler. Pourtant tous les personnages, savent que l'Avare est riche. D'où la seconde image,
celle de l'argent caché. En effet, il ne suffit pas de mettre l'argent à l'abri; encore faut-il que cet abri soit
ignoré de tous. L'Avare conserve donc son argent dans une «cassette» dont le public n'apprendera
l'existence qu'en voyant La Flèche l'emporter à la fin de l'acte IV. La troisième figure de cet argent, c'est
celle de l'argent dilapidé. Le drame de l'Avare, c'est en effet de vivre dans un société qui, après l'austérité
du règne de Louis XII, a découvert le luxe. L'argent, multiforme, n'existe finalement qu'à traverser les
métaphres dont il est l'objet. L'Avare excelle à transofrmer en argent tout, voilà la spécialité d'Harpagon.
L'Avare augmente son capital; mais il ne produit rien. De plus, l'activitè d'Harpagon va à l'encontre des
choix èconomique et politiques du pouvoir. Improductive sur le plan èconomique l'usure pratiqueèe par