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b. LA SEMAINE DU GOÛT
La Semaine du Goût est l’événement référent de la transmission et de l’éducation au goût
pour le plus grand nombre. Partout en France, elle la culture des
promeut patrimoines
et le Depuis 1990, la Semaine du Goût permet aux professionnels
culinaires bien manger.
du goût d’organiser des actions autour de l’alimentation et de l’importance du choix des
produits que nous mangeons.
V. LA SANTÉ
17 La France est le pays de l’Union européenne qui a l’espérance de vie la plus longue. Cette
longévité s’explique en partie par un système de santé performant. Cependant, des
di昀昀icultés le remettent en cause.
1. LA MÉDECINE LIBÉRALE
Dans le cadre de la médecine libérale, le médecin peut ouvrir son cabinet où il le souhaite et il
travaille dans le secteur privé, donc il ne reçoit pas de rémunération de l’État et facture des
honoraires réglés au moment de la consultation.
Chaque assuré social a la carte Vitale, qui contient le numéro de Sécurité sociale (le numéro
d’dentiocation de chaque citoyen) et toutes les informations d’ordre administratif pour être en
grande partie remboursé de la consultation médicale.
L’Assurance maladie ne rembourse pas la totalité des dépenses des soins prescrits par un
médecin. Pour cette raison, depuis 2016, les employeurs ont l’obligation de proposer une
assurance complémentaire, onancée pour une part par l’employé et pour une part par
l’employeur.
a. LE MÉDECIN TRAITANT
Chaque assuré social doit choisir un médecin traitant, c’est-à-dire un médecin référent,
souvent un généraliste, à désigner à la Sécurité sociale. Ce médecin joue un rôle central dans
le parcours de soins du patient. Si cela est nécessaire, il oriente le patient, vers un spécialiste,
un hôpital public ou une clinique privée. Il est toujours possible de changer de médecin traitant
ou de consulter librement des spécialistes. Le médecin traitant prescrit des médicaments et
rédige une ordonnance, que le patient remet au pharmacien.
De plus en plus de professionnels de santé pratiquent le tiers payant. Grâce à ce dispositif,
c’est l’Assurance maladie (et pas le patient) qui paie directement le médecin, l’inormier ou le
pharmacien.
b. LE TARIF DES CONSULTATIONS
Certains médecins s’engagent à pratiquer des tarifs déonis, tandis que d’autres médecins
pratiques des honoraires libres. Dans le premier cas, le patient est entièrement remboursé,
dans le deuxième cas le patient est remboursé sur la base du tarif oxé par l’Assurance maladie.
c. LES DÉSERTS MÉDICAUX
On appelle déserts médicaux les zones où, pour 100.000 habitants, le nombre de médecins
est faible. Ces 10 dernières années, les Français (sauf ceux qui vivent dans les grandes villes)
ont dû faire face à une pénurie de médecins généralistes et spécialisés : certains médecins
ne prennent plus de nouveaux patients et quelques fois les délais d’attente sont si longs que
la santé des patients peut être mise en danger. Les patients sont inquiets, et les collectivités
locales et l’État cherchent une solution.
d. LES PROFESSIONS PARAMÉDICALES
18 Ce terme regroupe des métiers très di昀昀érents, par exemple les inormiers, les opticiens, les
kinésithérapeutes, etc. La plupart de ces professionnels travaille dans le secteur privé. Ces
professions sont surtout exercées par des femmes qui travaillent à temps partiel.
e. LA MÉDECINE ALTERNATIVE
Certains types de médecine alternative, par exemple la phytothérapie, l’hypnose,
l’homéopathie et l’acupuncture, sont pratiqués de façon marginale dans les hôpitaux. Les
médicaments homéopathiques sont parfois prescrits par les pédiatres. Il est possible
d’acheter ces médicaments en pharmacie sans ordonnance médicale.
2. LA MÉDECINE HOSPITALIÈRE
La médecine hospitalière ne répond plus aux besoins des patients, qui préfèrent se rendre
aux urgences plutôt que d’attendre un rendez-vous chez le médecin de ville. Les hôpitaux
sont saturés à cause du manque de médecins, donc les patients doivent rester moins
longtemps possible à l’hôpital. Le suivi des soins doit se faire à son domicile, par un médecin
de ville ou un professionnel de santé. Pour améliorer la prise en charge des patients, solutions
comme la télémédecine, la médecine ambulatoire et la création de regroupements de
professionnels de santé sont encouragées.
a. HÔPITAL PUBLIC ET CLINIQUES PRIVÉES
Les soins dispensés par les hôpitaux publics sont jugés de bonne qualité, malgré les
di昀昀icultés. Les cliniques privées peuvent être plus confortables, mais pour les urgences et les
maladies graves les patients préfèrent les hôpitaux. L’hôpital a pour mission d’accueillir et de
soigner tous les patients de façon non discriminatoire tous les patients 24 heures sur 24. En
plus, il doit assurer les urgences médicales, le SAMU (Service d’aide médicale urgente),
prévention et l’éducation pour la santé et la formation du personnel dans le CHU (Centre
hospitalier universitaire). En cas d’hospitalisation, le malade doit payer €20 par jour de forfait
pour la chambre et pour les repas, non remboursable par la Sécurité sociale.
3. LA MÉDECINE À VOCATION SOCIALE
a. LA MÉDECINE DU TRAVAIL
Le rôle du médecin du travail est de préserver la santé des travailleurs tout au long de leur
parcours professionnel. Il est en relation avec les employeurs pour prévenir les risques
professionnels. Tous les salariés doivent passer une visite médicale annuelle, le coût étant
pris en charge par l’employeur.
b. LA PROTECTION MATERNELLE ET INFANTILE (PMI)
Les départements onancent des centres de santé pour suivre gratuitement les femmes
enceintes et les enfants jusqu’à six ans. La PMI a aussi un rôle de formation et de surveillance
des assistantes maternelles et du personnel des crèches.
c. LA MÉDECINE SCOLAIRE
Les collèges et les lycées ont une inormière à temps plein ou partiel dans l’établissement. Elle
suit les maladies chroniques des élèves, aide les étudiants avec des di昀昀icultés
d’apprentissage et favorise l’intégration des étudiants handicapés. Elle a aussi un rôle
19 d’information et de conseil pour prévenir certaines addictions. Elle peut, enon, délivrer aux
élèves, même si elles sont mineures, la pilule du lendemain, qui est un contraceptif
d’urgence.
d. LA MÉDECINE PRÉVENTIVE À L’UNIVERSITÉ
Le service universitaire de médecine préventive est un service médical gratuit destiné aux
étudiants et aux personnels exerçant dans les universités. Les étudiants peuvent bénéocier de
diverses prestations : délivrance de certiocats d’aptitude à la pratique du sport, consultations
médicales, soutien psychologique, etc.
e. LA COUVERTURE MALADIE
La Protection universelle maladie (PUM) garantie la prise en charge des frais de santé de ceux
qui résident ou travaillent en France. Les personnes sans activité professionnelle peuvent
bénéocier de la prise en charge de leurs frais de santé si elles résident depuis au moins trois
mois en France et à condition de rester en France au moins six mois par ans. Les personnes en
grande di昀昀iculté onancière peuvent obtenir une aide pour payer une assurance maladie
complémentaire.
VI. LES LOISIRS
20 L’accroissement du temps libre, conséquence directe de la législation du travail et de
l’allongement de l’espérance de vie, a modioé les habitudes des Français en matière de
loisirs, en leur donnant une occasion de se distraire et de cultiver leurs passions.
1. L’UNIVERS DU SPORT
Le sport est considéré par les Français comme un loisir plutôt que comme un moyen s’exercer.
C’est l’occasion de se rencontrer en famille ou entre amis. Les sports de plein air, comme la
randonné à pied ou au vélo, se sont beaucoup développés ces dernières années.
a. LE CYCLISME
Le cyclisme est le sport le plus pratiqué en France. Les Français possèdent deux vélos par
foyer en moyenne. Pour réduire la présence des voitures en ville, quelques fois les mairies
accordent des aides onancières pour l’achat d’un vélo électrique.
Le Tour de France est un événement sportif international très populaire. Il se déroule chaque
année en juillet et les cyclistes parcourent 3000 km environ. Le Tour, qui représente un apport
onancier important pour les villes étapes, se termine traditionnellement à Paris, sur les
Champs Élysées.
b. LA RANDONNÉE PÉDESTRE
La marche est une activité qui rencontre un grand succès depuis quelques années, grâce à
l’intérêt pour la nature et au développement d’un tourisme vert. Dans chaque région, on
trouve des clubs de randonnée destinés à tous les niveaux de marcheurs. Ce sont souvent des
moments de convivialité pour les retraités, qui allient de l’exercice bénéoque pour leur santé
à des rencontres amicales.
Essentiel pour les voyageurs à pied aon de ne pas se perdre, le balisage est un code de traits
de di昀昀érentes couleurs (jaune, rouge et blanc, rouge et jaune) en fonction du parcours et du
type de randonnée.
c. LE FOOTBALL
Le football